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Comment acheter en circuit court en Bretagne ?

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Réduire les intermédiaires, c’est valoriser et soutenir les producteurs locaux, tout en ayant l’assurance d’acheter moins cher.

Des poireaux de Saint-Suliac en Ille-et-Vilaine (CR Jérôme Sevrette).

Mangeons breton !

La Région a récemment lancé cette campagne de communication pour encourager les Bretons à s’approvisionner sur leur territoire.

Avec 64 % des terres consacrées à l’agriculture, dont 10,2 % de la surface agricole en bio, produisant des fruits, des légumes, de la viande comme des produits laitiers… Il est possible de manger local en toute saison !

Vous pouvez choisir de pousser la logique encore plus loin en achetant en circuit court, à savoir des “formes de vente (incluant) la vente directe du producteur au consommateur, sans intermédiaire, et les points de vente collectifs tels que les magasins de producteurs, où plusieurs exploitants agricoles se regroupent pour commercialiser leurs produits dans le cadre d’un circuit court organisé”, selon le ministère de l’Economie.

Les circuits courts comptent ainsi au maximum un intermédiaire.

> Vous êtes agriculteur ? Découvrez toutes les aides de la Région !

Du producteur à l’assiette, le modèle le plus vertueux 🥕

Selon où vous habitez, il est difficile de vous rendre directement dans une ferme pour acheter en vente direct. Mais à l’occasion cela peut constituer une sortie pédagogique avec vos enfants pour une après-midi cueillette.

Sur internet, vous trouverez facilement votre bonheur. Voici quatre exemples sur le territoire : Les jardins de Cilou (56), La cueillette de Thorigné (35), la Ferme du Goazio (22), Le verger du Menez (29). Evidemment, il en existe plein d’autres, le but étant de sélectionner les plus proches de chez vous…

Autre solution développée par les agriculteurs pour répondre aux contraintes des consommateurs : la mise en place de casiers, remplis de paniers de fruits et légumes. Pour 2, 4 ou 6 personnes, vous entrez votre carte bancaire dans le terminal et vous ouvrez un ou plusieurs casiers, selon vos besoins. Là encore une rapide recherche sur internet vous permettra de trouver votre bonheur.

Et puis bien évidemment, vous pouvez vous rendre sur les marchés. Les citadins n’ont pas d’excuses : selon la taille des villes, ils tournent dans les quartiers plusieurs fois par semaine. Vous devez alors choisir les producteurs locaux et non pas des revendeurs. Une balade sur les marchés est toujours un moment de convivialité et permet de prendre le temps de penser à ses futurs repas.

Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP), pertinentes et utiles 👨‍🌾

Les AMAP sont nées en France en 2001. En Bretagne, il en existe probablement plusieurs centaines. Le principe : vous devenez membre de l’association et chaque semaine vous venez récupérer, dans un lieu fixe, un panier de saison (fruits, légumes, fromage, œufs, viande, etc.) préparé par le producteur.

Vous prépayez à l’année, assurant au producteur un revenu fixe, le mettant à l’abri des aléas climatiques et économiques. Et vous, vous repartez avec de bons produits, dont vous connaissez la provenance et vous nouez des contacts avec les agriculteurs.

Souvent, ils organisent des journées à la ferme avec les Amapiens. Vous pouvez aussi parfois trouver des recettes dans votre panier pour vous aider à cuisiner des légumes anciens ou dont on n’a pas forcément l’habitude de préparer.

Les magasins de producteurs, l’alternative simple 🛒

L’appellation magasin de producteurs répond à une définition très stricte. Selon le Code rural et de la pêche maritime : “les producteurs agricoles locaux peuvent se réunir dans des magasins de producteurs afin de commercialiser leurs produits dans le cadre d’un circuit court organisé à l’attention des consommateurs. Ils ne peuvent y proposer que des produits de leur propre production, qu’elle soit brute ou transformée. Ces produits doivent représenter en valeur au moins 70 % du chiffre d’affaires total de ce point de vente.

Pour les autres produits, ces magasins doivent s’approvisionner auprès d’autres agriculteurs, eux-mêmes organisés en coopératives ou auprès d’artisans de l’alimentation. Une façon d’assurer au consommateur de manger des produits de qualité.

Attention ⚠️ : méfiez-vous des groupements d’entreprises et autres magasins fermiers qui n’en ont que le nom. On le rappelle, l’achat en circuit-court implique un seul intermédiaire au maximum. La meilleure façon d’acheter un produit de qualité à un prix juste pour le producteur.

Pour être au top ! 💪

Si vous voulez mêler convictions écologiques et économiques, achetez en circuit court auprès de producteurs locaux. Evitez ainsi de commander dans une ferme au bout du monde, même en vente direct…

> Pour aller plus loin- L’agriculture bretonne, unique et plurielle

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