Aller au contenu

La Région investit 150 M€ dans la modernisation du terminal du Naye

Créer votre compte

Pour configurer votre espace et ajouter à Mes épingles, connectez-vous ou créez votre compte.

Afin de développer le trafic, fiabiliser les accès et améliorer les capacités d’accueil, le terminal du Naye va subir d’importants travaux de modernisation. Le coût total de ce chantier d’envergure s’élèvera à 150 millions d’euros.

Terminal du Naye Saint-Malo
AREP

Installations vieillissantes, capacités d’accueil insuffisantes… : le terminal du Naye nécessitait depuis longtemps de nouvelles infrastructures davantage adaptées au trafic des ferries avec l’Angleterre et les îles anglo-normandes (passagers et fret). C’est pourquoi, en tant que propriétaire du port de Saint-Malo, nous prévoyons d’importants travaux de modernisation du terminal, afin de développer les trafics et d’optimiser la fonctionnalité des installations maritimes et terrestres.

Un chantier entre 2024 et 2026

Côté calendrier, les études de maîtrise d’œuvre se poursuivront jusqu’à la fin de l’année. En 2023, les appels d’offres seront lancés auprès des entreprises afin que le chantier puisse se dérouler entre 2024-et 2026. A noter : les activités seront maintenues pendant les travaux.

Une nouvelle gare maritime

Au centre du projet, la nouvelle gare, tournée vers intra-muros, sera l’emblème du terminal. Ouverte aux touristes et aux habitants, elle concentrera les services sur deux niveaux et sera construite suivant les normes de basse consommation énergétique. L’un des principaux enjeux est d’articuler au mieux les flux entrants et sortants du terminal, au niveau du rond-point du Naye, parallèlement à la circulation entre Intra-muros et Saint-Servan.

Des travaux d’envergure côté mer… et terre

Afin de fiabiliser les accès du port et d’être en mesure d’accueillir des navires de grande capacité, d’importants travaux vont être réalisés. Ils permettront à terme de sécuriser les escales et d’en augmenter la fréquence grâce à :

  • la démolition-reconstruction du poste à quai n°1: avec à terme, un nouveau front d’accostage-amarrage et des outillages pour l’embarquement des véhicules (rampe d’accès) et des piétons (passerelle dédiée couverte).
  • l’installation de l’électricité bord à quai : qui permettra aux ferries amarrés à l’un des deux postes à quai, de couper les moteurs pendant les escales et de réduire ainsi l’émission de polluants ainsi que les nuisances sonores.

  • la reconstruction des embectages nord et sud : ayant vocation à guider et sécuriser l’accès aux bassins intérieurs afin d’éviter toute collision entre navires, ils seront totalement reconstruits.

  • le dragage et déroctage des chenal et avant-port : ces aménagements permettront d’approfondir les accès nautiques pour permettre à de plus grands navires de faire escale à des horaires attractifs et fiables.

  • L’adaptation des zones de contrôle post-Brexit : les mesures de sûreté et les règles aéroportuaires ayant fortement évolué, les flux ont besoin d’être réorganisés grâce à une mise à niveau des installations (augmentation du nombre d’aubettes de contrôle, aménagement des zones de stationnement…

Découvrez le projet lors de la réunion publique du 31 mai !

Fin 2020, la Région a souhaité informer les Malouins du projet et engager une concertation préalable à l’enquête publique. Trois scénarios leur ont été présentés au cours de deux réunions et des ateliers thématiques organisés (développement économique du port et du territoire, enjeux environnementaux, liaisons ville-port). Une dernière réunion qui aura lieu le 31 mai viendra expliquer aux habitants le choix de la Région de retenir le scénario le plus ambitieux.

Participez à la réunion publique mardi 31 mai 2022 à 18h30 :
Théâtre de l’Hermine – Place Bouvet à St-Servan
Entrée libre et ouverte à tou·te·s (durée prévue : 2 h).

Des enjeux patrimoniaux

Situé au cœur de la cité d’Aleth, territoire extrêmement riche en termes de patrimoine historique : la cité d’Aleth, le terminal du Naye doit s’intégrer dans ce paysage d’exception. Aussi, les travaux feront l’objet d’autorisations préalables au titre de la protection des Monuments historiques et être soumis à l’avis de l’architecte des bâtiments de France.

Cette actualité vous a plu ?

Retrouvez cette page dans votre espace

Partager :

Notre actualité

Votre localisation a bien été enregistrée.

Abonnez-vous à notre newsletter