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Forum celte : à l’invitation de la Bretagne, les territoires celtiques se réunissent à Rennes

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Mobilités étudiantes, pêche, énergies marines ou encore transport maritime… A l’occasion du premier Forum celte, qui se tiendra jeudi 3 août à Rennes les sept représentants des territoires celtiques s’engagent à promouvoir la place de la communauté celte à l’international.

Forum Celte

Rappeler les liens qui les unissent mais surtout partager une vision commune de l’avenir.

Le premier Forum celte organisé par la Région va accueillir, jeudi 3 août à Rennes, les représentants des différents territoires celtes : Écosse, Irlande, Galice, Cornouailles, Pays de Galles, Asturies et Bretagne.

Seront présents :

  • Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région Bretagne,
  • Mark Drakeford, Premier ministre du Pays de Galles,
  • Shona Robinson, Vice-première ministre d’Écosse,
  • Linda Taylor, Présidente du Conseil de Cornouailles,
  • Niall Burgess, Ambassadeur de la République d’Irlande en France,
  • Maria Belarmina Díaz Aguado, Directrice générale des Transitions de la Principauté des Asturies,
  • Jesùs Gamallo Aller, directeur général des Relations extérieures de Galice.

Liés depuis des siècles par un héritage culturel et linguistique commun, ainsi que par un espace maritime propice aux échanges, les territoires celtiques occupent une place importante dans l’espace géopolitique européen.

Le Forum Celte sera ainsi l’occasion de renforcer les liens existants mais surtout de promouvoir ensemble la place de la communauté celte à l’international.

Un « arc celtique »

Depuis le Brexit, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, nourrissait le vœu de réunir ses partenaires celtes à Rennes, quelques heures avant le début du mythique Festival interceltique de Lorient.

Après un voyage au Pays de Galles et en Irlande, en mars 2020, puis en Écosse en novembre 2021, le président breton a souhaité faire un pas de plus en matière de coopération, avec l’ambition de développer une sorte d’arc celtique : « le Brexit ne doit pas nous empêcher de travailler ensemble, pas plus que les frontières nous empêchent de partager une identité ».

Cette nouvelle forme de diplomatie peut avoir pour effet d’amoindrir les conséquences du Brexit sur plusieurs champs bien identifiés :

  • la mobilité étudiante, avec un « Erasmus celte » à construire avec les Écossais et les Gallois,
  • le transport maritime et la création de routes nouvelles en particulier avec l’Irlande, dont la plus proche entrée sur le continent européen passe désormais par Brest ou Roscoff.
  • la pêche, l’éolien en mer,
  • la culture et les langues régionales avec toutes les nations celtes, de l’Espagne jusqu’en Écosse.

Ou comment faire de la coopération interceltique un moteur de développement durable, de prospérité et d’épanouissement de leurs citoyens.

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