Renforcer les atouts de l’économie maritime

Crédit photo : Franck Betermin

La Bretagne est la première Région halieutique de France : la pêche et l’aquaculture constituent des secteurs clés de l’attractivité économique ! C’est pourquoi nous accompagnons ces filières, qui doivent renforcer leur résilience et faire face au défi du développement durable.

  • 15000
    (dont 5000 pêcheurs environ) : c’est le nombre d’emplois directs générés par la pêche et les cultures marines.
  • 2500
    entreprises : 1150 navires de pêche, 900 en aquaculture (815 conchyliculture, 33 pisciculture, 25 algoculture), 200 en marayage et transformation.
  • 50%
    c’est ce que pèse la Bretagne dans la pêche nationale avec 110 000 tonnes de pêche fraîches par an.

Un soutien fort à l’installation  

Pour assurer la dynamique et le renouvellement des entreprises de pêche et d’aquaculture en Bretagne, nous soutenons les jeunes pêcheurs pour l’acquisition de leur navire de pêche et les nouveaux installés en aquaculture pour leur équipement de production. Nous soutenons aussi les démarches pour améliorer l’attractivité des métiers de la mer.

Des entreprises halieutiques responsables   

Il s’agit tout à la fois d’accélérer la transition écologique et d’accroître la compétitivité des entreprises halieutiques en Bretagne. Pour favoriser un développement responsable, nous accompagnons les entreprises du secteur dans leur modernisation  : nous soutenons aussi bien les investissements productifs en aquaculture que les investissements à bord des navires (pour améliorer les conditions de travail et de sécurité, les économies d’énergie, la conservation des produits ou encore réduire l’impact des activités sur les milieux).

Préserver les espaces conchylicoles

Une convention avec la SAFER permet aujourd’hui de préserver les terres sur le littoral pour favoriser l’installation ou le développement des entreprises conchylicoles (élevant huîtres, coques, palourdes ou moules)

Valorisons les produits de la mer !

Il importe aussi aujourd’hui de mieux valoriser les produits de la mer qu’ils soient issus des filières pêche ou aquaculture. Nous soutenons les actions et investissements pour une commercialisation plus efficace et pour la transformation des produits. Cela se traduit par le soutien des entreprises de mareyage ou de transformation mais aussi un soutien aux investissements des ports de pêche. 

Une structuration des filières halieutiques 

Pour que la pêche bretonne gagne en compétitivité, dans un contexte concurrentiel de plus en plus fort, nous encourageons les initiatives collectives en faveur des filières pêche et aquaculture, visant à structurer les filières halieutiques, à mieux connaître les milieux et les ressources et à valoriser davantage les produits.  

Le groupement interportuaire «Pêche de Bretagne»

Collectivement responsables des criées bretonnes, la Région Bretagne, le Département des Côtes d’Armor, le Département du Finistère, Lorient Agglomération et le Syndicat mixte des ports de pêche et plaisance de Cornouaille (SMPPC) ont choisi de coordonner leurs actions au sein d’un groupement interportuaire « Pêche de Bretagne ».

Cette volonté commune vise à renforcer la compétitivité de la pêche bretonne à travers l’activité de 13 ports dotés d’une halle à marée. L’enjeu est d’améliorer et de coordonner la mise en marché dans les criées et de développer les synergies entre les différentes places portuaires et maillons de la filière.

Le Groupement interportuaire s’est donné pour mission de coordonner l’intervention de l’ensemble des ports avec pour objectifs de travailler sur :

  • L’efficacité de la première commercialisation
  • La valorisation des produits bretons
  • L’amélioration des conditions de travail
  • L’accélération de la transition écologique et énergétique des ports
  • Le renforcement de la convergence des services et de l’exploitation des halles à marée
  • L’optimisation des investissements portuaires

À savoir

Notre action est confortée par la gestion déléguée des mesures du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (Feampa), que nous assurons en Bretagne depuis juin 2016, en totalité ou en partie selon les mesures.

En 2022, la Région Bretagne est devenu responsable de la gestion du nouveau Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (Feampa) jusqu’en 2027, pour les mesures en faveur des entreprises et structures professionnelles de la filière ainsi que pour les aides à l’innovation.

En pratique