Session du Conseil régional des 11 et 12 décembre – Orientations budgétaires 2026, carte des formations, lycées et achats locaux
12 décembre 2025
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Alors que l’instabilité politique s’installe durablement à Paris, Loïg Chesnais-Girard a présidé, les 11 et 12 décembre, une session consacrée pour partie aux orientations budgétaires 2026. Un exercice délicat dans la période puisque le projet de loi de finances de l’État n’est toujours pas voté, comme l’an dernier à la même époque. Malgré de grandes incertitudes quant à ses futures ressources, la Région se doit, pour la Bretagne et ses habitants, de continuer à investir dans ses nombreux projets pour accompagner le développement économique, soutenir la jeunesse, améliorer le quotidien de tous et accélérer les transitions.
«Parce que la Bretagne se porte bien, elle doit continuer d’investir et à garder le contrôle. Renoncer aujourd’hui reviendrait à fragiliser demain un territoire où il fait encore bon vivre et entreprendre. Ce qui qui fait notre force, c’est que nous regardons loin devant.»
Loïg Chesnais-Girard,
Président de la Région Bretagne
TENIR LE CAP DANS LA TEMPÊTE
Depuis deux ans, les Régions contribuent lourdement au redressement budgétaire national. En 2026, l’État demande de nouveau à la Bretagne de réaliser 40 M€ d’économies, alors même que certaines de ses ressources historiques disparaissent et que d’autres diminuent.
Malgré ce contexte chahuté, la Région tient bon et reste, de loin, le premier investisseur public sur son territoire. Elle continuera de financer les trains, les lycées, les Ports, la formation, le déploiement de la fibre… Et si son endettement progresse, il reste maîtrisé du fait d’une gestion rigoureuse et équilibrée qui permet à la collectivité de garder intacte sa capacité à se lancer dans de nouveaux projets.
La Région entend enfin préserver les budgets qui fondent son identité : la culture, le sport et les langues de Bretagne considérés comme prioritaires.
Au-delà de ces orientations budgétaires qui fixent des engagements et un cap à suivre, d’importants dossiers, essentiels pour l’avenir de la Bretagne, ont été par ailleurs examinés et soumis au vote des élus.
CARTE DES FORMATIONS PROFESSIONNELLES AU LYCÉE
Relevant désormais de la compétence régionale, ce document se construit avec l’Académie et les lycées, candidats à l’accueil de nouvelles formations, et ce, dans un cadre pluriannuel. Chaque année, ensuite, sont validées des ouvertures (16) et fermetures (12) de sections pour l’année scolaire à venir, soit 2026-2027, pour répondre à la demande de secteurs économiques ou, à l’inverse, faire face, par exemple, à des baisses d’effectifs.
PLAN IMMOBILIER DES LYCÉES PUBLICS 2026-2028
Après avoir adopté en mars le Schéma Directeur Immobilier des lycées pour la période 2026-2034, les élus ont examiné un premier plan d’actions de 322 M€ sur 3 ans.
Optimisation du bâti face aux baisses d’effectifs, sécurisation des sites, rénovation thermique des locaux, adaptation aux nouvelles formations figurent au rang des priorités.
COMMANDE PUBLIQUE EN LOCAL
La Région mobilise environ 300 M€/an pour l’ensemble de ses achats dans le cadre du SPASER – schéma des achats socialement et écologiquement responsables-. Acquisition de trains ou de cars BreizhGo, marchés de travaux et d’équipement pour les lycées ou gares maritimes, denrées alimentaires de qualité pour les selfs des établissements scolaires… Aujourd’hui, déjà plus de 78 % de ses commandes se font auprès de fournisseurs bretons. Un nouveau SPASER, proposé aux élus pour la période 2026-2028, permet d’aller au-delà.
PROGRAMME RELOCALISONS.BZH
Un point a été fait sur ce programme, piloté par l’agence économique Bretagne Next, qui aide les entreprises et collectivités bretonnes à s’approvisionner en proximité, pour gagner en souveraineté, préserver l’emploi local et réduire l’empreinte environnementale de leurs achats.
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