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Session plénière du Conseil régionalLutte contre la misère et la précarité : la Région veut agir concrètement

Cette politique nouvelle pour lutter contre une pauvreté qui s’accroît sera présenté vendredi aux élus réunis en session plénière. Le Président Chesnais-Girard souhaite que la Région prenne part à la mobilisation collective, sur son champ de responsabilité et en lien avec les associations, l’Etat, les départements, les communes et les EPCI. Si la collectivité vient déjà en aide aux personnes fragiles (accompagnement des demandeurs d’emploi en formation, tarification adaptée dans les transports ainsi que dans les restaurants et internats des lycées…), l’urgence sociale impose aujourd’hui d’aller plus loin, en facilitant l’accès ou le retour des plus démunis aux services essentiels auxquels ils ont tous droit.

Si la situation se durcit en raison de l’inflation, elle tend aussi à s’aggraver du fait de la complexité des dispositifs d’accompagnement, illisibles et inaccessibles précisément pour de nombreux ayants droit. Repérer et mieux connaitre ces publics, faciliter leur accès aux services, réduire les non-recours sont des enjeux majeurs pour tous les acteurs publics.

Contribuer à une réponse collective

La diversité des situations implique de nombreux intervenants et tout autant de réponses. D’où la nécessité d’échanger et de se coordonner. Au côté des acteurs associatifs, de l’Etat et des collectivités concernées au regard de leurs compétences propres, la Région entend prendre sa part dans la mobilisation collective.

Pour le Président Chesnais-Girard, son Vice-président Pierre Pouliquen, et Régine Roué, l’élue en charge de ce dossier, « il est de notre responsabilité de contribuer à ce que chacun et chacune, quel que soit son âge, son genre, son statut social, son parcours de vie, trouve sa juste place dans notre société ».

L’action de la Région, au travers de ses domaines d’intervention, sera complémentaire de celle conduite sur le terrain par les acteurs centraux impliqués dans la lutte contre l’exclusion et la pauvreté.

En Bretagne
350 000 personnes
(10,8% de la population*)
sous le seuil de pauvreté (1 063 €/mois)

* contre 14,6 % au niveau national, soit 9,3 millions d’hab., dont 3 millions d’enfants.

Aller plus loin que les dispositifs post-COVID

Ces dernières années, et tout particulièrement ces derniers mois avec la crise sanitaire, la Région a lancé de nombreux dispositifs afin d’apporter des réponses concrètes aux Bretonnes et Bretons en difficulté :
• nouvelle tarification sociale dans les transports ;
• meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi ;
• mesures d’urgence pour accompagner au mieux la jeunesse bretonne et lutter contre la précarité étudiante, notamment avec le CROUS ;
• abondement exceptionnel en 2021 des fonds sociaux des 253 lycées publics et privés,
• nouvelle tarification solidaire dans la restauration et l’hébergement dans les 115 lycées publics du territoire, depuis septembre 2022,
• soutien financier aux 4 principaux réseaux de l’aide alimentaire (Fédération des banques alimentaires, Restos du Cœur, Secours Populaire et Croix Rouge) dans le cadre d’une convention signée avec l’Etat.

Le document soumis au vote jeudi propose d’aller plus loin avec de nouveaux engagements en faveur, notamment, des mobilités, de l’insertion, de l’alimentation, de l’accès aux services publics et aux loisirs (cf. en pj).

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