Lutter contre la précarité alimentaire

Crédit photo : CROUS

  • Moins de 25 ans
    c’est l’âge de la moitié des bénéficiaires des Restos du cœur
  • 70%en 2 ans
    c’est le taux d’augmentation des volumes distribués par les banques alimentaires

Soutenir les réseaux de l’aide alimentaire

L’accès régulier à une alimentation de qualité, adaptée aux besoins de chacun, est un enjeu majeur de santé publique et une question d’égale dignité. Malheureusement, trop souvent cet accès constitue la première variable d’ajustement du budget des ménages les plus en difficulté.

Avec la crise sanitaire, le nombre de personnes ayant recours à l’aide alimentaire n’a cessé d’augmenter. Les principaux réseaux de l’aide alimentaire en Bretagne ont enregistré, entre 2021 et 2022, une augmentation de plus de 50% de bénéficiaires avec l’arrivée de nouvelles personnes qui étaient jusque-là inconnues des réseaux : des étudiant·e·s, des foyers monoparentaux dont beaucoup de femmes seules avec enfants, des travailleurs et travailleuses précaires…

Face à ce constat inquiétant, nous poursuivons notre action en direction des principaux réseaux de l’aide alimentaire, en lien avec l’État au sein notamment du Comité régional de l’alimentation (CRALIM) de Bretagne.

Nos engagements
Dès 2023

  • Engagement 28 – Nous soutiendrons, dans le cadre de la convention État-Région d’appui à la lutte contre la précarité, l’aménagement des points de distribution alimentaires des principaux réseaux de l’aide alimentaire pour assurer des conditions d’accueil dignes et adaptées aux attentes des personnes accueillies et permettre aux bénévoles d’exercer, dans les meilleures conditions, leurs missions d’écoute et de solidarité
  • Engagement 29 – Une attention particulière sera portée, dans le cadre de la convention État-Région d’appui à la lutte contre la précarité, à l’acquisition d’équipements par les principaux réseaux de l’aide alimentaire permettant d’améliorer le fonctionnement de la structure, d’alléger la pénibilité des tâches, d’optimiser les conditions d’accueil des bénévoles, chevilles ouvrières de cette dynamique de solidarité sociale.
  • Engagement 30 – Nous encouragerons, dans le cadre de la convention État-Région d’appui à la lutte contre la précarité, l’acquisition, par les associations de solidarité, de véhicules en meilleur état et moins polluants.

À moyen terme

  • Engagement 31 – Nous proposerons aux centres de distribution de l’aide alimentaire d’envisager des actions conjointes visant à développer l’éducation aux produits alimentaires, en favorisant notamment la confection de repas avec les bénéficiaires à partir des produits issus des centres de distribution.
  • Engagement 32 – Nous veillerons, en lien avec nos partenaires, à mettre à la disposition des plus fragiles l’information relative à la localisation et aux horaires d’ouverture des points de distribution la plus à jour et la plus complète possible et compréhensible par tous.

Favoriser l’accès à des produits locaux de qualité en circuit court et lutter contre le gaspillage alimentaire

En Bretagne, l’offre de produits agricoles est abondante et elle peut satisfaire aux besoins de l’aide alimentaire. Notre région, première région agricole et agroalimentaire, dispose, plus qu’aucune autre, d’un maillage d’exploitations agricoles diversifiées et d’industries de l’agroalimentaire particulièrement nombreuses et très investies autour du don alimentaire. Il apparait cependant que des moyens dédiés soient indispensables pour rapprocher l’offre des besoins.

Nos engagements
Dès 2023

  • Engagement 33 – Dans le cadre de la convention d’appui à la lutte contre la précarité, nous encouragerons la mise en relation des producteurs locaux et des points de distribution de l’aide alimentaire pour fournir à nos concitoyens les plus en difficultés des produits alimentaires de proximité et de qualité.
  • Engagement 34 – Dans le cadre de notre compétence lycées, nous encouragerons le don de denrées alimentaires non consommées de nos restaurants scolaires au bénéfice de jeunes de l’établissement et/ou vers les associations d’aide alimentaire.
  • Engagement 35 – Nous continuerons d’encourager les entreprises à développer leur volet RSE tout en portant une attention toute particulière autour de la précarité et à nouer ainsi des partenariats avec des associations et des structures de solidarité via notamment du mécénat de compétences.

Aider les jeunes et les personnes en formation

En avril 2022, nous avons adopté le principe d’une tarification régionale unique et solidaire adossée au quotient familial. Ainsi, depuis septembre 2022, nous proposons des tarifs différenciés, notamment au bénéfice des ménages les plus modestes, sans renoncer à l’exigence qualitative inhérente à la politique du « Bien manger pour tous ».

Notre engagement
À moyen terme

  • Engagement 36 – Nous veillerons à sensibiliser les lycéen·ne·s, les étudiant·e·s, les personnes en formation au « bien manger », à la qualité nutritionnelle des aliments. En nous appuyant sur l’expertise des personnels régionaux des services de restauration des lycées, nous diffuserons différents documents sur la production de repas simples, équilibrés et à petits budgets.

Aider les étudiants en difficulté

Dans le contexte de crise sanitaire, nous nous sommes pleinement mobilisés pour soutenir les étudiant·e·s dont les conditions de vie ont été particulièrement difficiles. Nous avons accordé au CROUS une aide exceptionnelle de 1,5M€ pour permettre aux étudiant·e·s les plus en difficultés de s’alimenter au quotidien et de disposer de produits d’hygiène.

Au-delà de l’achat de denrées et de produits de première nécessité pour approvisionner les 4 épiceries solidaires de Rennes et Brest, ce soutien a permis de financer des bons d’achat utilisables dans la grande distribution pour les jeunes dispersé·e·s sur le territoire, là où la distribution de colis n’est pas organisée.

Notre engagement
À moyen terme

  • Engagement 37 – En lien avec les partenaires institutionnels, nous sensibiliserons les principaux réseaux et associations de l’aide alimentaire à développer leurs actions en direction des étudiant·e·s les plus précaires dans les campus/territoires aujourd’hui moins bien pourvus.

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