Lycée collège Jean-Marie Le Bris, un établissement en pleine mutation

Crédit photo : CRR Écritures Architecturales

La Région Bretagne, avec le soutien financier du Département du Finistère, a mené un important programme de modernisation du lycée collège Jean-Marie Le Bris à travers la construction d’un nouveau bâtiment. Cet édifice regroupe désormais l’ensemble des fonctions dédiées au lycée, incluant les filières SEGPA et audiovisuel, le service de restauration commun au collège et au lycée, l’internat, ainsi que les ateliers des équipes en charge de l’entretien quotidien de l’établissement.

Au-delà des impératifs de fonctionnalité et de maîtrise des coûts, ce projet a placé des ambitions élevées en matière de qualité d’usage, de performances environnementales et de promotion de la biodiversité.

6 632 m²

de surface de planchers créées
55

lits répartis dans 16 chambres
340

places assises dans le service de restauration
27,4M€

c’est le coût de l’opération

Des espaces fonctionnels

L’organisation spatiale de l’établissement a été repensée pour favoriser les interactions et faciliter les déplacements. Auparavant séparés par une vaste cour bitumée, les deux bâtiments sont désormais rapprochés et connectés par une passerelle abritée. Cette nouvelle configuration fluidifie l’accès au restaurant scolaire, aux salles de sciences, au Centre de Documentation et d’Information (CDI), ainsi qu’à l’espace enseignants mutualisé intégré au nouveau bâtiment.

Un pôle audiovisuel aux standards professionnels

Les étudiants du nouveau BTS Audiovisuel (1^ère promotion à la rentrée 2025) ainsi que les lycéennes et lycéens ayant choisi l’option cinéma audiovisuel bénéficient de conditions de formation privilégiées dans des locaux spacieux : 430 m² d’espaces dédiés, équipés de matériels performants, équivalents à ceux d’un studio de cinéma.

Un établissement exemplaire en matière environnementale

Un bâtiment éco-conçu

La conception de ce nouveau bâtiment témoigne d’un engagement fort en faveur du respect de l’environnement. Adoptant une approche bioclimatique, sa forme compacte minimise l’emprise au sol, réduit les dépenses énergétiques et simplifie la maintenance. L’accent est mis sur l’apport de lumière naturelle tout en maîtrisant les surchauffes estivales grâce à des brise-soleil, une isolation performante et l’utilisation de matériaux biosourcés, notamment le bois. La qualité de l’air intérieur est optimisée, et le confort acoustique a été intégré dès la conception. L’énergie produite par les 107 panneaux photovoltaïques installés en toiture est autoconsommée par l’établissement. Le bâtiment est également équipé d’une chaufferie biomasse et d’un système de récupération des eaux de pluie.

Des espaces extérieurs végétalisés

L’ancienne cour bitumée a laissé place à des espaces extérieurs végétalisés s’étendant sur 9 270 m². Cette transformation favorise la biodiversité locale et améliore la gestion des eaux pluviales. Le plateau sportif rénové est désormais entouré de cheminements piétons, d’espaces plantés, de noues paysagères, d’un solarium et de serres pédagogiques dédiées aux formations SEGPA. Cet environnement naturel offre aux élèves des espaces de détente agréables durant leurs pauses, grâce à la présence de bancs et de gradins.

Un bâti conçu comme un refuge pour la biodiversité locale

Le nouveau bâtiment lui-même intègre des éléments favorisant la biodiversité locale. Ainsi, 40% des toitures sont végétalisées, une mare a été créée, 40 nichoirs à oiseaux ont été installés en façade, et les murets extérieurs sont constitués de gabions offrant des abris aux lézards et aux insectes. Ce projet a reçu la certification Effinature, qui récompense une démarche exemplaire depuis la conception jusqu’à l’exploitation.

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Jean-Marie Le Bris : un pionnier de l’aviation (1817-1872)

Fils d’un capitaine de Concarneau, il est d’abord maître de cabotage et navigue en Méditerranée et dans l’Atlantique. En décembre 1856, dans la baie de Douarnenez, il est l’auteur de son premier vol d’essai dans ce qui appelle sa « barque ailée » : 42 kg d’une armature de bois entoilée, muni de deux ailes incurvées de douze mètres d’envergure, orientables à partir d’une nacelle grâce à un ingénieux mécanisme de leviers et de ressorts. Il dépose en 1857 un brevet d’invention puis construit un autre planeur, l’Albatros, et est aujourd’hui considéré comme un pionnier de l’aviation.

Le coût de l’opération et les acteurs du projets

27,4 millions d’euros TTC (études et travaux), financés par la Région Bretagne (21,92 M€) et le Département du Finistère (5,48 M€).

Maîtrise d’ouvrage : Région Bretagne
Maîtrise d’ouvrage déléguée : SemBreizh
Marché Global de performance : Bouygues Bâtiment Grand-Ouest avec CRR écritures architecturales et AUA BT
Partenaire financier : Conseil Départemental du Finistère