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Cambrousse : le nouveau magazine de l’IUT de Lannion !

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Crédits : Alexandre Bergalasse et Marion Boisjot

Tous les ans, les étudiants en journalisme de l’IUT de Lannion rédigent un magazine unique sur un thème bien précis. Cette année, ces jeunes journalistes en herbe ont fait le pari de rendre audible la jeunesse rurale. Un sujet d’actualité qui leur a permis de mobiliser leurs enseignements et de casser des clichés. Rencontre avec Victor Lannurien, rédacteur en chef de l’édition 2016-2017.

Cambrousse ! C’est le nom du magazine réalisé par les étudiants en journalisme de l’IUT de Lannion pour l’année 2016-2017. Chaque année, ils sont un petit groupe en licence pro à se lancer dans cette aventure. Pour cette nouvelle édition ils étaient huit à se confronter au sujet de la ruralité : Alexandre Bregalasse, Marion Boisjot, Mathilde Garnier, Victor Lannurien, François Brulé, Lise Froger, Valentin Drault et Donovan Gougeon. Depuis 2005, la Région Bretagne accompagne et finance le projet. Nous sommes revenus sur ce travail d’un an avec Victor Lannurien, le rédacteur en chef de Cambrousse.

Alors Victor, pourquoi la ruralité ?

Chaque année le thème est choisi par l’école, mais c’est à nous de le problématiser et de le rendre pertinent au regard de l’actualité. Cette année, on a choisi de confronter « jeunesse » et « ruralité ». Le but était de rendre audible une jeunesse qui est souvent oubliée par les médias traditionnels. Le parti pris du projet était de dévoiler une autre réalité de ce monde rural : une réalité plus optimiste. On voulait montrer qu’il y avait de l’action à travers plusieurs portraits. Loin de l’image d’Epinal d’une ruralité pauvre et triste, Cambrousse s’attache à mettre en lumière des histoires de vies. Vous avez par exemple des témoignages de jeunes qui veulent percer dans l’agriculture biologique, d’un gogo danseur du centre Bretagne ou encore d’une dentiste équin : tous ces profils éclectiques montrent bien que la jeunesse rurale est motivée et bouge !

Avez-vous rencontré des difficultés sur le terrain ?  

Nous étions quelques membres de l’équipe à connaître la Bretagne rurale. C’était déjà une force en soi puisque nous connaissions les endroits où nous voulions réaliser nos reportages. Bien sûr, on a pu rencontrer des difficultés selon les sujets traités. Certains sujets qui, a priori, pouvaient sembler compliqués voire polémiques se sont révélés être plus faciles que prévu. C’est le cas du sujet sur la chasse où nous sommes tombés sur des chasseurs très accessibles. Parfois c’était plus difficile de recueillir des témoignages, ce fut le cas pour notre dossier « Cupidon », où certains jeunes n’ont pas souhaité faire part de leur ressenti amoureux.

Comment s’organise la création d’un tel magazine ?

Nous formions une équipe de huit membres. En gros, le projet débute en octobre et se termine en juin jusqu’à la distribution des exemplaires. Le plus long est de créer la maquette, ce qui nous prend une bonne partie de l’année. Une fois que la maquette est prête et que les grandes lignes sont posées, les reportages peuvent commencer. En avril, on a pris un bon mois pour réaliser nos reportages et rédiger nos articles. Bien sûr nous étions aidés par nos professeurs mais aussi par des pigistes et journalistes comme Amélie Cano et David Even,(pigiste et journaliste) qui ont été d’une aide précieuse. C’est un projet ultra-formateur dans le cadre de notre formation, car on doit penser à tout de A à Z : la police, la maquette, le marketing, la distribution … Nous n’avions juste pas à nous soucier du financement. Concernant le style, nous avions des sources d’inspiration très variées comme : La Revue du crieur, Léopolis magazine, Society ou encore Bikini. L’équipe va jusqu’à distribuer elle-même les différents exemplaires de la revue. Cambrousse souhaite toucher les jeunes bretons résidant à la campagne et également ceux qui ont migré dans les villes, soit pour leurs études soit pour leur travail. Ainsi, les exemplaires seront déposés dans toute la Bretagne au sein de lieux que les jeunes sont susceptibles de fréquenter.( Lycées agricoles, Maisons des jeunes et de la culture (MJC), Point Information Jeunesse (PIJ), Bureau Information Jeunesse (BIJ), Restaurants universitaire, Bibliothèques universitaires, Commerces de proximité (boulangeries, réseau cafés du pays, bar-tabac), Espaces culturels E.Leclerc).

 

Le saviez-vous ?

Cambrousse n’est pas le seul projet de la formation journaliste de Lannion ! D’autres projets utilisant d’autres supports médiatiques ont vu le jour cette année. C’est le cas du projet Terre en stock, un documentaire diffusé sur Tébéo, TébéSud et TVR, qui met en lumière, durant 26 minutes, quatre communes bretonnes. Des projets radiophoniques sont également au coeur de l’IUT, l’émission Chemins de traverse, diffusée sur RCF 29, a enquêté sur les initiatives locales sur le territoire breton concernant les écoles rurales, les modèles agricoles de demain et les transitions énergétiques. Enfin, un webdocumentaire en partenariat avec Télérama est revenu sur les festivals musicaux bretons : Vieilles Charrues, Pont du Rock ou encore soirées Spring : ce reportage web nous fait découvrir les festivals bretons comme jamais !

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