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Soutenir la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature pour l’adaptation-travaux

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3.4.5 – Soutenir l’adaptation de la biodiversité au changement climatique et d’une meilleure gestion des ressources naturelles

Cet appel à projets permettra de répondre aux objectifs du plan d’actions et d’adaptation pour une Bretagne plus résiliente face aux enjeux du dérèglement climatique et de la gestion de l’eau adopté en juin 2023 par la Région Bretagne (plan breton de résilience sur l’eau).

Le programme opérationnel FEDER – FSE + Bretagne 2021-2027 comporte un Objectif spécifique 3.4 « diminuer la vulnérabilité de la Bretagne aux risques climatiques », décliné en 6 actions :

  1. Soutenir les actions visant à améliorer la connaissance et le suivi.
  2. Soutenir les actions permettant de renforcer la gouvernance, les capacités des acteurs du territoire et la résilience des organisations.
  3. Soutenir les actions d’éducation et de sensibilisation, acculturation pour une population résiliente.
  4. Soutenir les actions favorisant un aménagement durable et des réseaux résilients, la prévention et la gestion des risques.
  5. Soutenir les actions en faveur de l’adaptation de la biodiversité au changement climatique et d’une meilleure gestion des ressources naturelles.
  6. Soutenir les actions permettant d’accompagner les secteurs économiques dans la transformation et l’adaptation par l’expérimentation de nouvelles pratiques, notamment en matière agricole, forestière ou touristique.

L’adaptation au changement climatique doit permettre de diminuer la vulnérabilité des composantes d’un territoire face aux risques engendrés par le changement climatique, et ainsi de rendre les écosystèmes et activités humaines plus résilients. Il importe pour cela d’accroître la connaissance des impacts du changement climatique passés, actuels et à venir ; de former l’ensemble des acteurs du territoire à la prise en compte des enjeux de l’adaptation et de transformer les conceptions des pratiques professionnelles ; de développer des projets innovants adaptés au climat de demain et son évolution, et de diffuser les solutions techniques et les bonnes pratiques.

L’objectif spécifique 3.4 permet, dans le cadre d’un guichet réglementé (dépôt de dossiers à une ou plusieurs échéances dans l’année), de proposer des actions en lien avec l’adaptation au changement climatique. Ce dispositif impulsera la promotion de la connaissance sur l’adaptation, la mise en place d’une offre de formation sur l’adaptation, la mise en œuvre de projets opérationnels « exemplaires » adaptés au climat de demain, afin d’essaimer sur le territoire.

Les fonds européens constituent un levier pour la mise en œuvre d’actions permettant de contribuer aux objectifs climatiques. Les 6 actions de l’objectif spécifique 3.4 du programme FEDER permettront de répondre à certains besoins identifiés dans le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET). Cet appel à projets s’inscrira notamment dans le cadre des objectifs suivants :

  • Objectif 22 : « Déployer en Bretagne une stratégie d’adaptation au changement climatique » et de sa déclinaison opérationnelle dans la feuille de route de la Région Bretagne pour l’adaptation au changement climatique « Breizh Hin ».
  • Objectif 26 : « Intégrer les enjeux de l’eau dans tous les projets de développement et d’aménagement ».
  • Objectif 29.2 : Préserver ou restaurer la fonctionnalité écologique des milieux naturels (en particulier au travers du développement de la trame verte et bleue régionale : réservoirs et corridors de biodiversité), à toutes les échelles du territoire.

Cet appel à projets vise à accompagner des projets poursuivant des objectifs d’amélioration de la résilience climatique, de préservation de la biodiversité et de la géodiversité et de préservation de la ressource en eau. Depuis le début de l’ère industrielle, les impacts négatifs directs et indirects issus de l’anthropisation sur l’environnement ne cessent de s’accroître, parfois de manière irréversible (disparition d’espèces notamment). Ils touchent tout à la fois la qualité de l’eau, de l’air, du sol et la diversité biologique ou biodiversité. Dans cette section sont présentés quelques éléments de contexte relatifs aux enjeux climatiques, à la biodiversité et à l’eau en Bretagne.

Les grands enjeux pour le territoire breton sont  :

  1. Préserver les ressources, en qualité et en quantité, pour la production d’eau potable.
  2. Prendre en compte la disponibilité de l’eau et la partager dans une logique de sobriété.
  3. Préserver les milieux aquatiques et humides et leurs patrimoines associés.
  4. Adapter les territoires au changement climatique, en lien avec l’aménagement, avec une attention particulière aux espaces littoraux qui conjuguent plusieurs problématiques.
  5. Maintenir la démocratie de l’eau et les dynamiques d’actions en faveur de la reconquête et du maintien du bon état via les gouvernances locales et l’accompagnement des acteurs de l’eau.
  6. Renforcer les solidarités autour de l’eau et des milieux aquatiques.

Au croisement de ces enjeux, les espaces naturels et écosystèmes constituent à la fois des espaces fragilisés et fortement vulnérables face aux impacts du changement climatique, mais aussi des solutions d’adaptation au changement climatique renforçant la résilience des territoires (par la notion de services écosystémiques).

Le concept de Solutions fondées sur la Nature pour l’adaptation (SafN) vise à répondre à ce double enjeu de préservation des écosystèmes et de la biodiversité, tout en permettant d’améliorer la résilience du territoire.

Les Solutions fondées sur la Nature (SfN) visent à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité » (définition UICN).

Les “Solutions fondées sur la Nature pour l’adaptation” sont des SfN qui répondent prioritairement à l’enjeu d’adaptation au changement climatique tout en préservant la biodiversité.

Pour être considérées comme des SfN pour l’adaptation les actions proposées devront répondre à plusieurs critères :

  • Répondre à minima au défi sociétal de l’adaptation au changement climatique du territoire ;
  • Se baser sur le fonctionnement des écosystèmes ;
  • Rechercher un gain net de biodiversité ;
  • Dimensionner l’action à une échelle spatiale pertinente ;
  • Adopter une gouvernance inclusive de l’ensemble des populations et des acteurs locaux ;
  • Être faisable et viable économiquement (équilibre des compromis).

Objectifs

  • Soutenir des projets d’amélioration de la résilience climatique d’espaces, de zones et de territoires, par la restauration d’écosystèmes terrestres ou littoraux.
  • Renaturer des espaces fortement artificialisées et dégradés.

Les projets accompagnés proposeront des opérations qui seront toutes compatibles avec le concept de Solutions fondées sur la nature pour l’adaptation (SafN).

Type d'aide

Subvention

Montant de l'aide

Enveloppe prévisionnelle FEDER disponible : 1,5 M €.

Dans le cas où le plafond de l’enveloppe FEDER dédiée à cet appel à projets serait atteint avant la date de clôture indiquée (en montant d’aide FEDER demandé au moment du dépôt des dossiers), l’appel à projets serait clôturé de manière anticipée.

Montant des dépenses éligibles retenues : supérieur ou égal à 100 000 € (HT ou TTC)

Taux de cofinancement FEDER : 60 % maximum du montant total des dépenses éligibles du projet.

Plafond de l’aide FEDER : 400 000 €.

Tout projet porté par une collectivité, et s’agissant majoritairement d’investissements, devra justifier d’un autofinancement de 20 % minimum conformément aux obligations réglementaires.

En complément du FEDER, le porteur de projet doit apporter plusieurs formes de contreparties : autres ressources publiques ou privées, auto-financement.

Cumuls d’aides publiques

Il n’est pas possible de cumuler une aide FEDER avec tout autre financement européen sur les mêmes dépenses éligibles.

Structures éligibles

  • Les collectivités territoriales et leurs groupements (EPCI…)
  • Les syndicats mixtes, les syndicats de bassin versant, syndicats de gestion d’eau potable ou structures porteuses de SAGE
  • Les Etablissements et organismes publics (Conservatoire du littoral…)
  • Les sociétés d’économie mixte (SEM) et sociétés publiques locales (SPL)
  • Les Groupements d’intérêt public (GIP)
  • Les associations.

 

Nature des projets éligibles

Sont éligibles les projets d’amélioration de la résilience climatique d’espaces, zones et territoires, par la restauration d’écosystèmes terrestres ou littoraux et/ou la renaturation d’espaces fortement artificialisées et dégradés, dans la mesure où la nature des opérations réalisées est compatible avec le concept de Solutions fondées sur la nature pour l’adaptation (SafN).

Concrètement, les projets financés devront permettre à la fois :

  • d’améliorer la résilience d’espaces, de milieux, de territoires et d’habitants face à la survenue d’aléas climatiques ;
  • de contribuer à la restauration et/ou renaturation d’écosystèmes et à un gain en matière de biodiversité ;
  • de ne pas aller à l’encontre, ou d’améliorer la préservation de la ressource en eau, des milieux aquatiques et humides, en termes de qualité et de quantité et de fonctionnalités ;
  • de ne pas aller à l’encontre, ou d’améliorer l’atténuation du changement climatique. Les projets ne doivent pas être à l’origine d’émissions de GES ou altérer la capacité de stockage de carbone d’un milieu.

 

Nature des actions éligibles

La nature des actions éligibles est relative au déploiement d’opérations basées sur le principe des solutions fondées sur la nature pour l’adaptation. Il s’agira de soutenir plus particulièrement les projets de restauration et de renaturation sur des sites dégradés ou artificialisés relevant d’écosystèmes terrestres secs ou littoraux, de systèmes aquatiques et humides. Ces opérations pourront se traduire par les actions suivantes :

  • Travaux de génie écologique visant la restauration de sites fortement artificialisés ou dégradés à des fins de résilience climatique, de reconquête de la biodiversité et de bon état des eaux. Il peut notamment s’agir :
    • de la restauration de sites naturels très dégradés et non fonctionnels (landes, tourbières, zones humides, espaces dunaires et rétro-littoraux…) ;
    • de la réhabilitation de friches industrielles ou tout espace dégradé par les activités humaines, renaturation d’anciennes carrières, d’espaces publics…
    • de la renaturation (désartificialisation et végétalisation) de zones artificialisées présentant des risques d’inondation en cas de précipitations extrêmes ou générant des effets d’îlots de chaleur urbains en cas de températures élevées, dans une démarche de restauration écologique favorable à la biodiversité et du ralentissement du cycle de l’eau ;
    • Spécifiquement pour les milieux humides, seuls les travaux spécifiques dans le cadre d’opérations d’envergure intégrées peuvent être retenus à l’appel à projet sous réserve que le projet prenne en compte de façon pérenne et prioritaire les enjeux de biodiversité et que le gain en termes de biodiversité soit avéré. Il s’agit d’opérations en milieu urbain ou péri-urbain (restauration et réouverture de lits de rivière et renaturation de berges…) ou en milieu naturel (zones naturelles d’expansion de crues …). Ces opérations spécifiques pourront être retenues sous réserve qu’elles s’envisagent dans un cadre expérimental, s‘accompagnent de suivis scientifiques et s’inscrivent dans une démarche de diffusion et partage des expériences. Il s’agira également de soutenir le déploiement massif d’un ensemble d’actions visant à accroître la capacité d’un territoire (une masse d’eau, un sous-bassin versant…) à retenir l’eau en restaurant la fonctionnalité des sols, du sous-sol et des milieux aquatiques (rivières et zones humides) et par conséquent à réduire la vulnérabilité des territoires au manque d’eau. L’objectif est de mener un ensemble de mesures opérationnelles de manière coordonnée pour avoir un effet significatif sur le cycle de l’eau à l’échelle d’une entité hydrographique cohérente ; et d’évaluer les bénéfices sur la ressource en eau pour en faire des territoires démonstrateurs.
  • Travaux de déconstruction, démolition ou de désartificialisation (bâtiments, ouvrages, espaces imperméabilisés…) sous réserve et d’une démarche pérenne de renaturation du site (restauration d’un milieu naturel) et d’amélioration de sa résilience climatique ;
  • Actions de coordination de projet, de sensibilisation et d’information au bénéfice de la résilience climatique et de la biodiversité spécifiques à la mise en œuvre de l’opération principale de renaturation (sentiers d’interprétations, réunions d’informations, panneautage…); ils doivent être exclusivement liés à une opération de travaux ;
  • Actions de construction de plans de résilience et de stratégies de déploiement de solutions fondées sur la nature sous condition de mise en œuvre opérationnelle d’une SFN dans le cadre du projet FEDER ;
  • Actions de communication sur l’opération (expositions, plaquettes, vidéos…) ;
  • Acquisition foncières nécessaires aux opérations de travaux ;
  • Etudes préalables, études environnementales type inventaires, diagnostics écologiques… (hors études réglementaires), suivis, évaluation des opérations de renaturation, diagnostics sociaux-territoriaux… en lien direct avec le site concerné par les travaux.

 

Actions inéligibles

  • Les actions ne comportant pas de travaux ;
  • Les actions ne justifiant pas de leur intérêt/plus-value en termes d’adaptation au changement climatique, de restauration ou préservation de la biodiversité ;
  • Les actions renforçant la vulnérabilité de certaines zones ou populations face aux impacts du changement climatique, ou aggravant le changement climatique  ;
  • Les opérations de simple mise en conformité à une obligation réglementaire ;
  • Les opérations relevant du principe de compensation réglementaire (ERC) ;
  • Les opérations de simple démolition, dépollution, portage ou renaturation lorsqu’elles ne s’intègrent pas dans un projet de réhabilitation de l’ensemble des surfaces naturelles d’un site ou d’une zone dans un objectif de reconquête de la biodiversité et de résilience climatique ;
  • Les travaux relevant de solutions grises ou techniques ;
  • Les travaux uniques de plantation de haies, création de bosquets, création de mares… hors de tout projet global de renaturation du site considéré et fortement dégradé ;
  • Les projets de restauration de friches mis en œuvre dans un objectif prioritaire de recyclage foncier pour des projets d’aménagement dans le cadre d’opérations de renouvellement urbain ou de relocalisation d’activités (création de logements, activités économiques, équipements publics…) ainsi que les aménagements afférents ;
  • Un programme global de travaux pour la restauration des continuités écologiques à l’échelle d’un territoire (soutenu financièrement par ailleurs) ;
  • Les actions comprenant des dépenses de matériel destinées à être distribués aux particuliers ;
  • Les travaux de dépollution des sols et des eaux souterraines ;
  • Les investissements d’aménagement de sites pour l’accueil du public (installation mobilier urbain, matériaux de voierie, revêtements imperméabilisants, création parcours sportifs, aires de jeux, espaces de repos…) ;
  • Les travaux de recréation d’espaces verts de loisirs ou d’agrément hors de tout projet spécifique de reconquête de la biodiversité ;
  • L’entretien et la gestion de sites restaurés.

 

Projets partenariaux

Les projets partenariaux sont éligibles. Ils ont pour objet de mettre en œuvre un projet commun/collaboratif sous la responsabilité d’un bénéficiaire désigné « chef de file », avec des partenaires. Il est conseillé de limiter le nombre de partenaires afin de ne pas alourdir la charge administrative du chef de file. Chacun supporte des dépenses nécessaires au projet et perçoit une part du Feder attribué pour le projet. Dans ce cas, une convention « chef de file » sera établie pour déterminer les droits, obligations et responsabilités du bénéficiaire chef de file et des partenaires, et fixer les modalités de gestion et de suivi du projet, et les dispositions permettant de les appliquer. Le service instructeur fournira la trame de cette convention spécifique.

Ce document sera un préalable à l’obtention de la subvention FEDER et devra être déposé avec le dossier de candidature.

Le modèle de la convention « chef de file » et des outils d’aide au montage du dossier peuvent être transmis en prenant contact auprès du service instructeur.

Dépenses éligibles

  • Les travaux de génie écologique et d’aménagement (dont études et suivi de maîtrise d’œuvre) ;
  • Les travaux de déconstruction, démolition ou de désartificialisation. Dans ce cadre les coûts liés au désamiantage sont limités à 20% du coût des dépenses éligibles et devront respecter la réglementation en vigueur ;
  • Les coûts d’acquisition foncière, selon évaluation d’un expert qualifié indépendant. Ces coûts sont limités à 20% des dépenses éligibles ;
  • Les achats de fournitures, équipements et matériels directement liées à la conduite de l’opération ;
  • Les prestations de services : recours à un organisme tiers pour réaliser tout ou partie de l’opération, notamment les prestations intellectuelles (études, expertises), de communication, etc. ;
  • Les dépenses directes de personnel directement liées au projet et supportées par le bénéficiaire (salaire brut + charges patronales). Le nombre d’heures pris en compte au titre du projet sera celui déclaré sur la base d’un suivi de temps spécifique ;
  • Les contributions en nature (dont bénévolat) ;
  • Les frais professionnels des personnels mobilisés sur l’opération : dont frais de déplacement, restauration, hébergement et formation spécifique.
  • Les coûts indirects :
    • les coûts indirects de personnel : relèvent de ce type de coûts les rémunérations des salariés employés à des tâches de direction, de gestion, d’animation, de secrétariat lorsque ces tâches sont transversales et communes à plusieurs projets et qu’il n’est pas possible de déterminer la part du temps affecté spécifiquement au projet concerné par l’aide FEDER ;
    • les coûts indirects de fonctionnement courant : dépenses nécessaires à la réalisation du projet mais non directement rattachables et difficilement individualisables. On nomme plus communément ces dépenses « frais généraux » ou « frais de structure ». Exemples : frais d’énergie, d’eau, d’entretien des locaux, frais postaux, de télécommunication, loyers et charges locatives.

Les dépenses de travaux seront analysées au regard de leur compatibilité avec la notion de solution fondée sur la nature pour l’adaptation.

Les dépenses sont éligibles à partir du 1er janvier 2025.

 

Dépenses non éligibles 

  • Les coûts d’amortissement ;
  • l’acquisition de matériels d’occasion ;
  • les coûts d’animation relevant de contrats aidés.

 

Options de coûts simplifiés

Sur la période 2021-2027, la Commission européenne encourage le recours aux coûts simplifiés.

Les OCS prévues dans cet appel à projet sont obligatoirement à utiliser. Les autres catégories de dépenses seront prises en compte au réel.

Ainsi, pour ce dispositif, les coûts simplifiés à utiliser sont les suivants :

  • Les dépenses de personnel se calculent sur la base d’un coût horaire unique basé sur le coût horaire Grand Ouest INSEE en vigueur (depuis le 1er janvier 2023 : 1h = 34,12€). Le lien au projet devra être démontré et justifié. Les frais de personnel des stagiaires et apprentis seront pris en compte au réel.
  •  La prise en compte des frais de restauration pour les salariés affectés au projet se fait sur la base d’un barème standard de coût unitaire actualisé annuellement. Un repas = 17,44€. Le porteur de projet devra être vigilant sur la justification du lien avec le projet FEDER.
  • Les frais kilométriques (véhicule de service et véhicule personnel) se font sur la base du barème fiscal de l’année concernée (catégorie véhicule 5 CV avec une distance inférieure à 5 000 km). Exemple pour 2025: distance x 0,636 . Le lien de ces déplacements avec le projet FEDER devra être démontré.
  • La prise en compte des coûts indirects : les coûts indirects se déterminent en appliquant un pourcentage aux coûts éligibles directs. Coûts indirects = 7 % des coûts directs.

Les coûts d’amortissement et les coûts d’animation relevant d’emplois aidés ne sont pas éligibles.

 

Commande publique

L’instruction des demandes d’aide devra vérifier le respect des principes de la commande publique lorsque le bénéficiaire y est soumis. Il justifiera, dans sa demande de soutien ainsi que lors des demandes de paiement, des procédures « commande publique » engagées.

Critères de sélection

Le projet ne doit pas être achevé ou totalement mis en œuvre à la date de dépôt de la demande de subvention.

Les projets auront une durée maximum de 36 mois. Une prolongation pourra éventuellement être accordée sur justification dûment argumentée. La date de fin de projet ne pourra pas excéder le 31/03/2029.

Dans le cadre d’un projet relevant du secteur concurrentiel, ce dernier ne doit pas, sauf exception, avoir démarré avant le dépôt de la demande de subvention (à noter : la signature d’un bon de commande ou d’un devis correspond à un démarrage de l’opération).

 

Modalités de sélection

Seules les demandes éligibles participent à l’appel à projets et font l’objet d’une sélection sur la base de critères indiqués dans la fiche action et validés par le comité de suivi des fonds européens.

Les projets seront examinés et notés au regard des critères de sélection suivants :

1a. La contribution à l’adaptation au changement climatique :
Les porteurs de projet doivent expliquer en quoi le projet va permettre d’améliorer la résilience d’un territoire, d’un espace, d’espèces animales et/ou végétales, d’habitant.es face à la survenue d’aléas climatiques tels que les canicules, sécheresses, inondations, submersions marines, événements climatiques extrêmes, etc.

1b. La contribution à la restauration et/ou renaturation d’écosystèmes et à un gain en matière de biodiversité et eau :
Il s’agira de préciser en quoi le projet contribue à la restauration d’écosystèmes dégradés et/ou de reconquête de la biodiversité ou des ressources en eau et des milieux aquatiques et humides et lesquels. Quels sont les objectifs et les résultats attendus en termes de gain de biodiversité, de fonctionnalité des milieux. Les objectifs devront être précis et réalistes. Des suivis, seront-ils initiés et selon quels protocoles et avec quels partenaires ? Ces objectifs devront être argumentés selon un diagnostic qui aura été préalablement réalisé et la définition des enjeux pour l’écosystème et les espèces concernées qu’il conviendra de préciser.

1c. L’état de dégradation du site en cas d’opération de restauration de milieux ou de renaturation :
S’il s’agit d’un projet de restauration d’un milieu dégradé, il s’agira de préciser en quoi le site est « dégradé » en vue d’engager une opération de restauration des milieux naturels ou de renaturation. Il s’agira, non pas d’évaluer précisément l’état de conservation des habitats ou de la fonctionnalité des milieux présents selon un diagnostic écologique, mais d’apporter des éléments de diagnostic qui permettront de juger de la pertinence et l’urgence d’engager des travaux de restauration et renaturation favorables à la préservation de la biodiversité et de la ressource en eau et des milieux associés.
Il s’agira notamment de pouvoir apporter des réponses aux questions suivantes :
Quel est l’état actuel du site et ses dysfonctionnements constatés ? Quelles sont les fonctionnalités écologiques à recréer ?
Quel était éventuellement l’état initial du site et des habitats associés ? En l’absence de connaissance de l’état initial connu, quelle est la nature des dégradations constatées, des atteintes qui nuisent à la pérennité des espèces rencontrées ?

Le porteur de projet pourra apporter un certain nombre d’éléments qualitatifs et quantitatifs sur :

  • La diversité des milieux et des habitats rencontrés sur le site considéré (et leur importance patrimoniale tels les habitats d’intérêt communautaires…) ou ayant disparu ;
  • les espèces (faune-flore) typiques présentes (ou ayant récemment disparu) et leur évolution (en régression, en stabilité mais aux fonctionnalités écologiques altérées…) … ;
  • La fonctionnalité des milieux et les altérations et perturbations constatées (présence de drains, espèces exogènes, sur-piétinement, pollutions…) ;
  • Les surfaces dégradées (imperméabilisées, embroussaillées, compactées, polluées…) ;
  • La présence ou non d’infrastructures bâties sur site et leur importance.

Le porteur de projet pourra appuyer son argumentaire à partir du diagnostic préalable ou tout autre élément complémentaire (photos, études…) qui permettront de juger de la dégradation du site. L’ensemble des réponses au 1er critère permettra de garantir le lien entre le projet et les objectifs du SRADDET.

 

2. La stratégie de maintien à long-terme de la naturalité du site

Il s’agira de préciser quelle est la stratégie de maintien à long-terme (minimum 15 ans) du site en l’état pour garantir une pérennité des actions et de leurs effets. Quelles seront les mesures, dispositifs et moyens (humains, techniques, financiers…) qui seront mis en œuvre pour garantir le maintien du site en l’état une fois restauré.

Il peut s’agir par exemple en termes de mesures :

  • d’évolutions sur le classement des parcelles ou de dispositions spécifiques dans les documents d’urbanisme (PLU, PLUi…) ;
  • de l’élaboration d’un plan de gestion (pour quels objectifs, avec quels partenariats, quelle durée…) ;
  • d’acquisition des sites ;
  • de la contractualisation de modalités de gestion, une délégation de gestion du site… ;
  • d’obligations réelles environnementales…

 

3. Qualité du projet, exemplarité

Il s’agira de préciser les modalités d’élaboration du projet et les partenariats techniques mis en place s’assurant de la pertinence technique du projet. La gouvernance, ainsi que les modalités de suivi et d’évaluation devront être prévues. A minima une réunion de suivi annuelle impliquant les services instructeurs de la Région Bretagne devra être organisée.

Il sera demandé de préciser en quoi cette opération est exemplaire tant sur la typologie des écosystèmes à restaurer, des partenariats mis en place, des objectifs à atteindre, de la nature des travaux envisagés (génie écologique, écoconception…), des protocoles de suivi mis en place, etc.

 

4. Respect des procédures réglementaires de déconstruction, démolition ou désartificialisation

Si le projet comporte des travaux de déconstruction, démolition ou de désartificialisation, il s’agira de préciser l’ensemble des démarches et procédures réglementaires à mettre en œuvre pour mener à bien ces travaux très spécifiques y compris le désamiantage (obtentions des autorisations, réalisation de diagnostics, choix d’opérateurs certifiés, transports et traitement des déchets…).

 

5. La capacité de mise en oeuvre du porteur de projet

La capacité des porteurs de projets à mettre en œuvre le projet doit pouvoir être évaluée à travers le dossier de candidature : moyens humains et matériels, méthodologie mise en œuvre, capacité à produire tous documents justifiant des dépenses réalisées dans le cadre du projet (exemple : justificatifs des temps passés, etc.)

L’ensemble de ces critères devront être argumentés lors du dépôt du dossier.

Le service instructeur se réserve le droit de solliciter un avis technique externe lors de la phase d’instruction pour bénéficier d’une expertise quant à la finalité de l’action et son efficacité à répondre à des enjeux d’adaptation au changement climatique.

L’argumentation des critères de sélection du bénéficiaire est reprise au moment de l’instruction et approfondie au besoin par l’instructeur afin d’établir in fine la liste des dossiers en fonction de l’enveloppe FEDER dédiée à l’AAP. Les dossiers sélectionnés sont présentés en commission régionale de programmation européenne (CRPE).

Arrêté et règlement de l'appel à projets

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Un ou plusieurs acomptes (maximum une demande d’acompte par an) pourra(ont) être versé(s) sur présentation de justificatifs, de même qu’un solde.

Aucune avance ne peut être octroyée ; tout acompte ainsi que le solde seront versés sur justificatifs (factures, rapport d’avancement…) hors frais indirects.

Le paiement de l’aide est assuré par la Région Bretagne.

Région Bretagne
Direction de l’environnement
Service d’Accompagnement aux Transitions Ecologiques et Climatiques
283 avenue du Général Patton – CS 21 101
35711 RENNES Cedex 7

Maëlle BARBEROT, Instructrice des fonds européens
Courriel : [email protected] 
Tél. : 02 23 06 78 50

Chloé DENAIS, Chargée des stratégies d’adaptation au changement climatique
Courriel : [email protected]
Tél. : 02 99 87 43 90

Engagement de communication européenne

En tant que bénéficiaire de fonds européens, vous êtes tenu.e de respecter certaines obligations de publicité. Pour vous accompagner dans cette démarche, des outils de communication spécifiques vous seront communiqués par la Région une fois votre projet sélectionné. Ces supports seront disponibles en ligne prochainement. Dans cette attente, nous vous invitons à contacter la Région pour connaitre les obligations concernant votre projet.

Région Bretagne
Direction des Affaires Européennes et Internationales
Christophe Jamet – Chargé du pilotage de l’information et de l’animation des programmes européens
Tel : 02 22 51 60 08
Courriel : [email protected]

Modalités de dépôt de la demande européenne.

Il est fortement recommandé de contacter le service instructeur en amont pour un accompagnement préalable au dépôt du dossier.

Le processus de dépôt est dématérialisé.

Pour déposer votre projet, veuillez cliquer sur le bouton « Demande d’Aide européenne » ci-dessous.

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