Lutter contre la précarité

Crédit photo : Franck Bétermin

À l’écoute des personnes concernées par la précarité et mobilisée de manière volontariste, la Région, en lien étroit avec l’Etat (commissariat à la lutte contre la pauvreté), les différentes institutions et associations, a souhaité s’engager, dans le cadre de ses compétences, à participer à relever le défi de la lutte contre la précarité.

  • + de 11%
    de la population bretonne sous le seuil de pauvreté* soit 370 000 personnes
  • 1
    personne sur 5 renonce aujourd’hui à se soigner
  • 13%
    de la population bretonne n’a pas accès à Internet pour ses démarches soit 436 000 personnes

A travers son plan de « Refus de la misère et de la précarité » adopté en avril 2023, la Région porte cinquante-huit engagements visant à contribuer à l’émancipation des personnes les plus démunies afin qu’elles puissent se loger dignement, se nourrir correctement, prendre soin de leur santé, de déplacer librement, se former, occuper un emploi, avoir accès à une vie sociale, culturelle, sportive…  Face à l’augmentation des fragilités sociales, la Région Bretagne s’engage à apporter des réponses concrètes. Ces derniers mois, plusieurs mesures ont été mises en place pour soutenir les Bretonnes et Bretons qui en ont le plus besoin : tarification sociale des transports et des cantines des lycées, soutien à la formation des demandeurs d’emploi, lutte contre la précarité étudiante, restauration et hébergement solidaires dans les lycées ou encore aide alimentaire.

Sur les 58 engagements pris par l’Assemblée régionale en 2023, 42 sont aujourd’hui tenus, 10 ont été engagés et 6 seront initiés ces prochains mois. La Région n’a pas relâché ses efforts et a maintenu un remarquable niveau d’engagement. Notre investissement prend tout son sens et conforte son efficacité dès lors qu’il s’inscrit dans un large partenariat  -institutionnel et associatif- animé d’une volonté commune de proximité, d’écoute, d’accompagnement et de mobilisation des citoyens concernés.

Régine Roué, conseillère régionale en charge du plan de « Refus de la misère et de la précarité.

Quelques exemples d’actions concrètes

Alimentation

  • Soutien à la réalisation d’une cartographie interactive sur l’aide alimentaire.
  • Soutien aux principaux réseaux de l’aide alimentaire (Banques alimentaires, Restaurants du Cœur, Secours populaire, Croix-Rouge)
  • Don de denrées non consommées des restaurants scolaires des lycées à des associations de solidarité.
  • Accompagnement des projets expérimentaux de sécurité sociale alimentaire.
  • Mise en place d’actions innovantes afin de diversifier les sources d’approvisionnement des principaux réseaux de l’aide alimentaire

Mobilité

  • Don de voitures sortant du parc du Conseil régional (après avoir été amortis) et de scooters aux plateformes de mobilité et/ou aux associations de solidarité.
  • Simplifier les démarches d’accès à la carte « BreizhGo Solidaire ».

Logement

  • Mise à disposition, depuis 2022, de certains internats de lycées pour les travailleurs saisonniers durant l’été.
  • Soutien au fonds « Zéro abandon en Centre Ouest Bretagne ».
  • Soutien au déploiement de colocations solidaires pour les étudiants.

Santé

  • Soutien au déploiement de distributeurs de protections hygiéniques dans l’ensemble des lycées bretons.

Formation/Emploi

  • Favoriser le lien, la mise en relation, entre les demandeurs d’emploi, les entreprises, les plateformes de mobilité, les modes de garde… à l’échelle de micros-territoires.
  • Signature d’un Contrat territorial d’accueil et d’intégration.

Accès aux droits et au numérique

  • Soutien aux démarches d’aller-vers.
  • Accompagner les territoires pour un « 100 % accès aux droits ».

Accès à une vie sociale et culturelle

  • Soutien au dispositif « Cultur’Actions solidaires » en lien avec les structures culturelles et les opérateurs sociaux.
  • Renforcement des séjours « Pass classe de mer » et classes nature et biodiversité.

Plus d’informations sur le plan de lutte contre la misère et la précarité

* Un ménage et les individus qui le composent sont considérés comme pauvres lorsque le niveau de vie du ménage est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est fixé à 60 % du niveau de vie médian.