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Movember : un mois pour sensibiliser à la santé des hommes

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Des cancers encore trop peu dépistés, un taux de suicide élevé… La santé physique et mentale des hommes reste encore aujourd’hui un sujet tabou. En novembre, des moustaches prennent leur place sur de nombreux visage pour sensibiliser à ces enjeux. La Région agit en faveur de la santé des hommes et encourage la prévention.

En chiffre

  • Le cancer de la prostate est le premier cancer chez les hommes
  • Le cancer de la prostate est la deuxième cause de décès par cancer chez les hommes
  • 75 % des décès par suicide concernent des hommes
  • 30 % des personnes qui suivent une psychothérapie sont des hommes

Santé mentale et dépression

En Bretagne, entre 2020 et 2022, environ 700 Bretonnes et Bretons se sont suicidés chaque année, soit deux suicides par jour. Si les femmes sont nombreuses à avoir recours à ce geste, les hommes sont proportionnellement beaucoup plus nombreux : 529 décès en moyenne chaque année les concernent, contre 172 femmes.

La dépression touche de nombreux hommes et elle n’est souvent pas traitée. Les hommes peuvent souvent se sentir plus gênés de parler de leurs émotions ou de leur santé mentale. Il faut pourtant traiter la dépression comme n’importe quelle autre maladie.

Des ressources pour s’informer et trouver de l’aide :

Les cancers

Cancer du testicule

Le cancer du testicule touche principalement les hommes de 15 à 29 ans. Lorsqu’il est détecté tôt, il se soigne très bien : 95 % des cas sont diagnostiqués à temps et le taux de survie à 5 ans atteint 98 à 99 %.

Les symptômes à surveiller :

  • masse non douloureuse,
  • enflure ou douleur sourde,
  • sensation de lourdeur ou une accumulation de liquide dans le scrotum.

Comment le prévenir ?

La prévention repose sur l’autopalpation régulière des testicules, un geste simple permettant de repérer rapidement toute anomalie, comme chez les femmes pour le cancer du sein.

Parmi les facteurs à risque on retrouve : les antécédents familiaux ou personnels de cancer du testicule, la cryptorchidie (testicule non descendu), l’atrophie testiculaire et le tabagisme.

La cryptorchidie, qu’est-ce que c’est ?

La cryptorchidie est un défaut de migration d’un testicule, qui ne descend pas jusque dans la bourse lors de la vie fœtale.

Cancer de la prostate

C’est le cancer le plus fréquent chez les hommes en France avec près d’un quart des nouveaux cancers. Il cause environ 8 000 décès par an. Souvent asymptomatique, il peut toutefois être dépisté facilement grâce à un toucher rectal ou un test sanguin (PSA).

Les symptômes à surveiller :

  • besoins fréquents ou urgents d’uriner,
  • douleurs ou brûlures à la miction,
  • sang dans l’urine ou le sperme,
  • sensation de vidange incomplète.

Comment le prévenir ?

Une surveillance régulière et une consultation médicale rapide en cas de symptômes sont essentielles pour un diagnostic précoce et une prise en charge efficace.

Parmi les facteurs à risque, on retrouve le vieillissement, l’obésité abdominale, le manque d’activité physique, les antécédents familiaux (environ 20 % des cas ont un lien familial), la maladie de Parkinson (qui augmente le risque).

Des ressources pour s’informer et trouver de l’aide :


Lire aussi : Octobre Rose : prévenir pour mieux soigner

La Région agit pour la santé des Bretonnes et des Bretons

Alors même que la santé n’est pas une compétence attribuée aux Régions, la Région Bretagne agit fortement en faveur des politiques de santé. Elle investit dans la formation, dans l’aménagement du territoire, dans l’économie, dans l’environnement, dans l’accompagnement des projets locaux. Et surtout, elle est au contact quotidien des élu·es locaux, des associations, des professionnel·les et des habitantes et habitants pour lesquels la santé constitue une priorité majeure. En 2025, la collectivité a renouvelé sa feuille de route pour la santé avec des priorités fortes jusqu’en 2029 : la lutte contre les déserts médicaux, la prise en compte des déterminants sociaux et environnementaux de la santé, la reconnaissance du rôle des élu·es locaux, des soignantes et soignants de première ligne, et des acteurs et actrices associatifs.

En actions :

    • Investir dans la prévention en partenariat avec l’ARS Bretagne.
    • Renforcer l’accès aux soins de premier recours dans les quartiers populaires et les zones rurales.
    • Développer la formation et la recherche sur les pathologies féminines.
    • Soutenir les aidants familiaux, dont la majorité sont des femmes.
    • Garantir l’égalité professionnelle dans les carrières médicales et soignantes.
    • Financer des sessions de formation de premiers secours en santé mentale à destination des professionnel·les et bénévoles bretonnes et bretons intervenant auprès des jeunes.
    • Renforcer des services de santé des établissements d’enseignement supérieur par l’embauche de psychologues et d’infirmiers ou infirmières en psychiatrie.
    • Soutenir le développement d’ambassadeurs et ambassadrices en santé dans les universités afin d’informer et d’orienter les étudiantes et étudiants vers les services compétents.
    • Soutenir les observatoires bretons travaillant sur les thématiques de la santé et de l’environnement : l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne (OEB), l’Observatoire Régional de Santé (ORS B) et Airbreizh notamment.

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