Focus sur la filière de l’éolien en mer flottant

Parce que l’éolien en mer flottant fait partie des technologies aujourd’hui matures, c’est l’une des filières d’énergies marines renouvelables dont nous accompagnons le développement, à travers des expérimentations, des projets pilotes et des projets commerciaux. Une filière prometteuse pour assurer la transition énergétique de la Bretagne !

prototype d'eolienne flottante Eolink
Crédit photo : Un prototype d’éolienne flottante en phase de test © Ifremer-Eolink – O. Dugornay
  • 1 er
    Le premier des deux parcs éoliens en mer flottant prévus en Bretagne Sud sera le premier parc éolien flottant commercial en Europe.
  • 750 MW
    C’est la puissance globale des 2 parcs du projet éolien flottant de Bretagne Sud.
  • 1,3 M
    C’est le nombre d’habitant·e·s dont la consommation électrique sera assurée, à terme, par les deux parcs.

En 2030, 40% de l’électricité devra provenir de sources renouvelables, en particulier grâce au développement de l’éolien en mer ! C’est ce que prévoit la programmation pluriannuelle décidée par l’Etat pour les 10 ans à venir. Avec les vents forts et réguliers qui soufflent au large de ses 2730 km de côtes, la Bretagne dispose d’un potentiel d’exception en Europe pour tester et exploiter l’éolien en mer, qu’il soit posé ou flottant. Nous accompagnons les expérimentations et les projets concrets menés autour de ces deux technologies. Technologie d’avenir pour assurer la transition énergétique de la Bretagne (avec l’hydrogène renouvelable et les smart grids), l’éolien flottant se révèle être l’une des sources d’énergies marines les plus prometteuses pour exploiter le vent en mer.

Tests, sites pilotes et expérimentations

C’est pourquoi nous accompagnons tests et expérimentations autour de cette technologie. Nous soutenons ainsi les trois sites d’essais maritimes qui accueillent les principales technologies des énergies marines renouvelables (EMR) : l’hydrolien, l’éolien, le houlomoteur. Sur le site d’essais de Saint-Anne-du-Portzic (Finistère) dédié à l’éolien flottant et à l’énergie houlomotrice est notamment testée l’éolienne flottante d’Eolink. L’éolien flottant sera aussi expérimentée en grandeur nature dans la future ferme pilote de 4 éoliennes prévue au large des îles de Groix et Belle-île-en-Mer

Deux parcs éolien flottant en Bretagne Sud

Sur le littoral sud de la Bretagne, identifié comme une zone particulièrement favorable, le projet d’éoliennes flottantes devrait contribuer très concrètement à atteindre l’objectif de produire 40% d’énergie renouvelable. La Bretagne y accueillera, en effet, deux parcs éolien en mer flottant, sur une zone de l’ordre de 150 km2. Composé au total 60 mats de 200 m de haut, ils devraient produire respectivement 250 MW grâce à 15 à 20 éoliennes (correspondant à la consommation électrique de 450 000 habitant·e·s) et jusqu’à 500 MW (correspondant à la consommation électrique de 450 000 habitant·e·s) grâce à 30 à 40 éoliennes. Le parc éolien flottant de Bretagne Sud sera le premier parc éolien flottant de dimension commerciale en Europe.

Les éoliennes en mer sur les façades maritimes en France

éolien flottant et posé

Deux types d’éoliennes en mer permettent de transformer l’énergie du vent en énergie électrique, grâce à une turbine (principe de base d’une éolienne) :
• Les éoliennes posées au fond de l’eau (jusqu’à 50 m de fond)
• Les éoliennes flottantes à la surface de l’eau (raccordées au sol par un câble, dans des fonds de 50 à 200 m).
Contrairement aux éoliennes « posées », dont le mât est ancré en mer dans le sol, les éoliennes « flottantes » testées jusqu’ici sur des sites pilotes permettent de s’installer en zones profondes : raccordées au sol par un câble, elles flottent à la surface de l’eau grâce à une plateforme.

Appel d’offres concurrentiel pour le 1er parc

Suite au débat public organisé sur le projet éolien en Bretagne Sud, un appel d’offres concurrentiel national (dit AO5) été lancé par l’Etat en 2021 pour choisir les entreprises qui construiront le premier des deux parcs éoliens du projets. Une procédure de dialogue concurrentiel est en cours entre les 10 candidats potentiels (sélectionnés via cet appel d’offres), à l’issue de laquelle un candidat sera sélectionné d’ici fin 2022 pour construire le premier parc (250 MW) d’ici 2030. Un deuxième appel d’offres sera lancé en 2023 pour réaliser le deuxième parc (500 MW), qui devrait être mis en service à l’Ouest de Belle-Ile-en-Mer en 2033.