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La Région Bretagne a voté son budget 2023 : maintenir les services publics et un haut niveau d’investissement

Dans un contexte de forte incertitude, la Région Bretagne confirme ses engagements et sa dynamique d’intervention, tout en restant sobre et résolument tournée vers l’avenir. Pas question, pour le Président Loïg Chesnais-Girard, de réduire les investissements et les projets de la collectivité. Bien au contraire, la période actuelle appelle, selon lui, à davantage d’action publique. Le budget 2023 traduit ce volontarisme. Il se fixe pour objectifs d’absorber les chocs énergétique et inflationniste tout en accélérant les transitions, de renforcer l’offre de services publics (formation et transports), de préserver les budgets de la culture, du sport et des langues qui font l’âme de la Bretagne, et enfin, de faire les choix qui s’imposent pour répondre prioritairement aux besoins quotidiens des Bretonnes et des Bretons.

La Région reste le 1er investisseur public en Bretagne

Nécessairement équilibré entre dépenses et recettes, le budget 2023 est en hausse de 7,8% par rapport à 2022. Cette année encore, la part accordée à l’investissement (773 M€) fait de la Région le 1er donneur d’ordres public du territoire. Un effort sans précédent (42% du budget, en hausse de 10,3 %) qui permet à la collectivité de tenir ses engagements autour de 3 grandes priorités :

> Bien vivre partout en Bretagne : c’est donner à tous la possibilité de se former, travailler, se loger, se déplacer et se divertir, où qu’il vive sur le territoire  ;

> Plus d’emploi et moins de de carbone : c’est anticiper les mutations, investir dans des solutions, intégrer la sobriété et les transitions dans toute filière économique. C’est se positionner aussi sur des créneaux porteurs et souverains : le bien manger, la cyber-sécurité et l’économie bleue.

> Plus de Bretagne : c’est faire ensemble avec les 60 intercommunalités bretonnes pour coordonner l’action publique sur les questions essentielles de mobilités, du foncier, de l’eau et de l’énergie. C’est aussi s’appuyer sur l’identité, la culture, les langues et la solidarité pour se différencier, se faire entendre à Paris et à Bruxelles, proposer et expérimenter des modèles nouveaux en termes de décentralisation.

Un budget en hausse :
1,86 milliard d’€

dont 773 M€ (42%)
d’investissement

Face à l’inflation, quelles ressources mobiliser ?

La Région évalue l’effet de l’inflation à plus de 50 M€ de dépenses supplémentaires en 2023 (30 M€ dans les transports et 18 M€ dans les lycées). Ses choix volontaristes sur la garantie de service et la poursuite du projet de mandat, l’obligent donc à adapter sa stratégie financière. La collectivité va recourir à l’emprunt et mobiliser de nouvelles ressources : hausse de la taxe sur les cartes grises mais aussi augmentation des tarifs TER (+1 € environ), à partir d’avril sur les trajets occasionnels et les abonnements mensuels.

Préserver le pouvoir d’achat des familles

En 2023, la Région fait le choix de ne pas répercuter la hausse du coût de la vie sur les familles bretonnes. C’est pourquoi, malgré l’inflation, les tarifs restent inchangés dans les restaurants et internats des lycées, les transports scolaires et sur tout le réseau BreizhGo, pour les jeunes et les plus modestes.

Pourquoi augmenter (+ 4 € par cheval vapeur) la taxe sur les cartes grises ?

Pour faire face à l’inflation sans impacter le pouvoir d’achat des familles bretonnes, la Région Bretagne -comme d’autres- s’est résolue à intervenir sur le seul levier fiscal dont elle dispose encore : l’impôt indirect sur les cartes grises, inchangé depuis 2016.

À compter de mai 2023, l’augmentation sera donc de 4€ par cheval vapeur (de 51 à 55 €) tandis que l’exonération de 50% accordée depuis 1999 aux véhicules hybrides sera supprimée.

La taxe étant proportionnelle à la taille et au coût du véhicule, cette mesure ne devrait pas impacter les budgets des ménages les plus modestes. En revanche, elle devrait apporter à la Bretagne une recette supplémentaire de 8 M€, sur un total estimé à 113 M€, bien moindre qu’auparavant compte tenu de la baisse globale des immatriculations depuis 2022.

À noter enfin que les véhicules électriques sont exonérés de droit depuis 2020.

Retrouvez ci-dessous, en détail, le dossier de presse Budget 2023.

En pratique

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