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Accord sur le Brexit : les Présidents Loïg Chesnais-Girard et Hervé Morin se réjouissent que les intérêts des pêcheurs soient préservés

Le Brexit restera une mauvaise aventure pour l’Europe mais cet accord préserve pour l’instant la pêche, activité majeure de nos régions. Aujourd’hui, nous le savons, nos marins-pêcheurs ne resteront pas à quai le 2 janvier.

Maintenant, il faut avancer et analyser précisément les impacts de cet accord, pour la pêche, pour la filière, et notamment la question de la réciprocité. Il faudra voir dans quelles conditions les pêcheurs britanniques auront accès aux eaux territoriales françaises, afin que la ressource hors-quota soit préservée (par exemple la coquille Saint-Jacques). Il faudra également s’assurer du respect de l’accord de la baie de Granville pour l’accès aux îles Anglo-normandes qui revêt une importance primordiale pour les pêcheurs français.

L’ensemble de cet accord sera à étudier dans le détail pour chacune de nos activités économiques et pour nos vies quotidiennes.

Le pire aurait été un Brexit sans accord et il a été évité. Nous saluons l’engagement de Michel Barnier et l’unité des pays de l’Union européenne, derrière lui.

La pêche était un sujet majeur pour nous. Et l’accès aux eaux ainsi que les équilibres trouvés jusqu’en juin 2026 préservent les intérêts de nos régions et la pérennité de nos flottes et de nos filières.

Toutes les négociations impliquent des compromis et les secteurs impactés seront accompagnés par nos Régions. Le Gouvernement et la Commission européenne doivent aussi prendre leur responsabilité, et nous serons bien entendu disponibles pour unir nos forces et accompagner les acteurs et filières de chacune de nos régions.

C’est vrai pour la pêche et l’ensemble de la filière. C’est aussi vrai pour le reste de nos économies et, bien évidemment, pour les acteurs du transmanche.

Nous souhaitons aussi avoir une pensée amicale pour tous nos amis outre-Manche, qui partagent notre conviction européenne. Ils seront toujours les bienvenus. N’oublions pas non plus les citoyens britanniques qui ont fait le choix de nos régions et qui sont chez eux ici.

Enfin, nous dénonçons avec force l’absurdité des politiques nationalistes qui sont les responsables de cette situation. Recréer des frontières et se replier derrière, ce n’est pas défendre ses intérêts, c’est les enfermer, les réduire et au final s’affaiblir.

L’Union Européenne, ce soir, a su protéger ses citoyens. C’est un soulagement et un espoir pour l’avenir.

Enfin, nous demandons une réunion avec la filière et le Premier Ministre afin d’engager rapidement l’analyse des impacts et anticiper ainsi les mesures d’accompagnements nécessaires.

En pratique

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