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Quel bilan pour le plan de lutte contre les algues vertes ?

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Nicolas Job

Dans le cadre du premier plan de lutte contre les algues vertes, le vice-président chargé de l’environnement, Thierry Burlot et le préfet de région Christophe Mirmand se sont rendus, lundi 3 juillet, à Lannion-Trégor afin de visiter une exploitation agricole. Une manière, pour eux, de revenir sur le plan de lutte contre la prolifération des algues vertes.

Entre 2010 et 2015, un premier plan de lutte contre les algues vertes a été mis en place. Il s’agissait avant tout de sensibiliser les agriculteurs à la prolifération des algues vertes. Huit baies étaient alors concernées par ce plan : la baie de Saint-Brieuc, baie de La Forêt, baie de Douarnenez, anse Locquirec, anse de Guissény, baie de la Fresnaye et enfin la Baie de la Lieue de Grève. Le préfet et le vice-président à l’environnement s’y sont rendus lundi 3 juillet et ont pu constater auprès d’exploitations agricoles la nature des efforts des agriculteurs engagés dans le plan. D’aucuns ont su faire évoluer leurs pratiques sur un territoire déjà peu intensif au regard de la proportion en herbe. Satisfaits de ces résultats, les élus et les agriculteurs ont souhaité poursuivre leur engagement dans le deuxième plan algues vertes. Le but est avant tout de maintenir une agriculture rémunératrice qui génère de faibles fuites d’azote dans le milieu et de proposer des outils techniques et financiers innovants pour accompagner ces changements.

Ce premier plan qui était prévu jusqu’à 2015 sera remplacé par un nouveau plan prévu de 2017 à 2021.

Ce premier plan a permis de :

  • déployer une démarche innovante de contractualisation et de partenariat étroit avec les huit baies algues vertes, s’étant traduite par une importante mobilisation locale et la mise en oeuvre concrète d’actions en matière de politiques agro-environnementales, d’aménagement du territoire et de suivi de la qualité des milieux ;
  • organiser le ramassage des algues vertes échouées sur les plages et de maîtriser les risques sanitaires ;
  • améliorer les connaissances sur le phénomène des marées vertes et l’interface terre mer : modélisation des flux, réalité des pratiques agricoles dans les territoires (grâce en particulier aux diagnostics d’exploitation réalisés), sensibilité des milieux ;
  • investir dans des stations de traitement des algues vertes ou d’assainissement, méthanisation…
  • mobiliser les agriculteurs des bassins versants ; l’engagement des représentants locaux du monde agricole qui ont su s’organiser et convaincre a été salué ;
  • lancer une réflexion et des premières expérimentations au sein des baies sur des pratiques innovantes à basses fuites d’azote.

Le nouveau plan 2017-2021 en deux mots :

La prévention restera au cœur de ce nouveau plan : une action à la source, pour diminuer les fuites d’azote à l’origine de la prolifération des algues vertes. Dans le plan précédent, cette action s’est appuyée sur huit contrats de baie associant tous les acteurs concernés (agriculteurs,collectivités…) autour d’un programme d’actions locales concrètes (mesures agri-environnementales, aménagement du territoire, suivi de la qualité des milieux…) dans les huit baies très touchées par ce phénomène. Cette mobilisation a permis une baisse de la concentration d’algues vertes. Mais elle exige d’être poursuivie pour croître en efficacité.

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