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L’éolien flottant, une réponse aux enjeux climatiques et un gisement d’emplois en Bretagne

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A l’occasion de la 10e édition du salon international de l’éolien flottant (FOWT), la Région a réaffirmé son engagement pour l’éolien en mer.

Une année décisive pour le parc éolien breton. Fin 2023, la région deviendra le premier champ commercial flottant en Europe, avec la désignation, en fin d’année, du lauréat de l’appel d’offres national dit AO5. Ce parc produira 250 MW à l’horizon 2029-2030, l’équivalent de la consommation électrique de 450 000 habitants.

Porter collectivement la voix des territoires

Au FOWT, le salon international de l’éolien, la Bretagne a partagé un stand avec les autres régions partenaires engagées dans l’éolien flottant. Leur objectif : porter collectivement la voix des territoires dans les prises de décisions de l’État telles que la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie par exemple.

La Région Bretagne partage un stand avec les autres régions partenaires engagées dans l’éolien flottant (DR).

“Bâtir une filière solide et durable”

Le FOWT a ainsi été l’occasion pour le vice-président en charge de la mer et du littoral, Daniel Cueff, de rappeler les ambitions de la Région, ses investissements, notamment portuaires et le soutien apporté aux entreprises bretonnes. “Nous avons à cœur de montrer la richesse de notre tissu économique, de nos infrastructures portuaires, ainsi que l’esprit de coopération, essentiel, qui prévaut entre acteurs de la filière.” Il a également exprimé sa satisfaction à accueillir le premier parc éolien flottant de Bretagne, en assurant aux développeurs un accompagnement via Bretagne Ocean Power, structure coordonnant les actions menées pour les énergies marines.

“En Bretagne, nous disposons de toutes les compétences pour bâtir une filière solide et durable. Notre volonté politique est forte car nous devons absolument gagner en indépendance énergétique. L’éolien flottant y contribuera, tout en répondant aux enjeux climatiques et en créant des emplois sur le territoire”, s’est félicité le président Loïg Chesnais-Girard.

L’écosystème des énergies marines en Bretagne, c’est :

  • 188
    entreprises (construction métallique et navale, opérations maritimes, bureaux d’études…)
  • 19
    établissements de formation et 5 grandes écoles (ENSTA Bretagne, Ecole navale, ISEN, Campus mondial de la mer, Telecom Bretagne
  • 2 900
    chercheurs en sciences et technologies de la mer

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