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Ça buzze à la Région Bretagne

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Fotolia – Hikrcn

Les seize ruches installées en mai dernier dans le parc du site de Patton, siège des services du Conseil régional à Rennes, ont livré leur première production pour Noël : elles produiront pas moins de 200 kg de miel par an ! L’idée ? Contribuer à la préservation de la biodiversité en ville et produire un miel de qualité.

Leur présence passe presque inaperçue. Pourtant des milliers d’abeilles bourdonnent désormais aux alentours du parc de Patton, siège de la Région Bretagne à Rennes. Depuis le printemps dernier, seize ruches y ont été installées au milieu des arbres et d’une végétation variée. A l’écart du passage, les abeilles peuvent butiner les fleurs d’une zone urbaine protégée de la pollution chimique : la Région a, dès 2008, banni l’usage de tout produit phytosanitaire de l’entretien de ses espaces verts. L’emplacement était donc idéal pour produire un nectar de qualité. La mise à disposition des ruches (qui proviennent du groupement agricole GAEC Apilupy de Saint-Jean-sur-Vilaine), la production et le conditionnement du miel sont réalisées dans le cadre d’une convention signée  avec le groupement d’intérêt économique « élevage de Bretagne ». Deux apiculteurs du Gaec assurent l’entretien régulier des ruches et de l’espace environnant, délimité par des panneaux d’information sur la filière apicole. Elles devraient produire chaque année 200 kg de miel : une production de qualité estampillée Région Bretagne.

Seize ruches en ville

Les apiculteurs Ludovic Fauvel et Pierre-Yves Pannetier sont chargés d’entretenir les seize ruches installées dans le parc du siège du Conseil régional de Bretagne, à Rennes. Des raisons de cette implantation en ville à la production du miel en passant par cycle de vie d’une colonie d’abeilles, ils nous en disent plus sur cette expérimentation.

La biodiversité en ville

A travers cette initiative, la Région contribue à la préservation de la biodiversité en ville. Elle s’inscrit dans le prolongement de la gestion différenciée mise en place dans le parc de Patton depuis 2012. En privilégiant le maintien de zones de fauchage tardives et donc de zones où l’herbe est haute, cette méthode contribue à la présence d’une flore variée et entraine par conséquence une diversification de la faune.

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