Aller au contenu

Après 3 ans de travaux, un site plus accueillant et accessible

Plus discrète que sa voisine du centre-ville de Rennes, Pontchaillou n’en est pas moins la première gare TER de Bretagne en terme de desserte, avec près de 70 arrêts/jour, 480 abonnés et 300 000 voyageurs/an. Située à proximité du CHU et de deux stations de métro, cette gare « bis » de la capitale bretonne apparaît aujourd’hui comme un véritable pôle multimodal qu’il fallait absolument rendre plus accessible et accueillant. C’est chose faite après 3 ans de travaux, financés à hauteur de 6 M€ par la Région, la Ville de Rennes et l’Etat.

Le diagnostic : un site très fréquenté mais enclavé et vieillissant

Les études, menées dès 2009, avaient dressé le constat d’un site très fréquenté aux conditions d’accueil inadaptées. Située en cœur de ville, à proximité immédiate du CHU et des stations de métro Anatole-France et Pontchaillou, la gare était enclavée avec des accès vieillissants et des espaces d’attente insuffisants. L’interface entre le CHU, la gare et le reste de la ville se faisait difficilement alors que le site drainait d’importants flux de piétons et d’usagers à vélo. 

Le projet : moderniser et renforcer la multimodalité

« Nous avons imaginé la modernisation de cette gare comme une opération de pôle d’échanges multimodal, explique Gérard Lahellec, Vice-président de la Région aux transports et aux mobilités. La volonté de tous était d’y renforcer l’intermodalité, d’améliorer l’accessibilité, les cheminements et, globalement, la qualité urbaine du site. »

Le chantier, délicat, s’est étalé sur 3 ans car le site a bien entendu été maintenu en exploitation dans des conditions parfois difficiles pour les usagers (mise en place d’une passerelle temporaire au-dessus des voies et modifications récurrentes des accès et cheminements). 

Le financement : 6 M€ investis dont 3 M€ par la Région

L’opération, partenariale, a associé la Région, la Ville de Rennes, Rennes Métropole, le CHU et le bailleur social, voisin de la voie ferrée. L’investissement global, d’un montant de 6 M€, a été partagé entre :

  • la Région (40 %) sur le périmètre ferroviaire, la maîtrise d’ouvrage ayant été confiée à SNCF Réseau ;
  • l’Etat (10 %) sur la partie ferroviaire aussi, via l’Agence de Financement des Infrastructures de transports ;
  • la Ville de Rennes (50 %), pour réaliser les travaux aux abords de la gare.

Les aménagements : allongement des quais, accès PMR, abris et signalétique

« L’allongement des quais autorise désormais les trains Regio2N, de plus grande capacité, à s’y arrêter, explique Christophe Huau, Directeur territorial SNCF Réseau. Les abris, plus nombreux qu’auparavant, favorisent l’accueil des voyageurs et améliorent le confort d’attente. »

La Ville a pour sa part aménagé un axe nouveau, la rue Madeleine Pelletier, qui longe les quais et permet de contourner le CHU. De part et d’autre des voies, les nouveaux accès, de plain-pied, facilitent l’approche des personnes à mobilité réduite (PMR). Dans le prolongement a aussi été installée une rampe d’accès à la passerelle.

Enfin, l’implantation d’un abri-vélo sécurisé, accessible aux abonnés détenteurs de la carte KorriGo, renforce la multimodalité (inscription auprès du STAR – C-Park).

Une gare attractive, une porte d’entrée « apaisée » vers l’hôpital

L’enjeu était de rendre cette gare plus attractive et accueillante, via l’utilisation de matériaux de qualité et une plus grande lisibilité dans les accès et cheminements. En raison de la proximité du CHU, il s’agissait aussi d’offrir aux usagers, salariés et visiteurs, une porte d’entrée « apaisée » vers les services hospitaliers.

Pari réussi avec, de surcroît, une connexion facilitée vers les deux stations de métro mais aussi vers les lignes de car BreizhGo (8a et 11) et les lignes de bus STAR.

Rannañ :

Hon holl geleier