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Vers un développement de l’hydrogène renouvelable

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Dans le cadre de la Breizh COP, la Région Bretagne a étudié de près le développement de l’hydrogène, vecteur clef du mix énergétique du futur, pour décarboner, en particulier, le secteur des transports. Au regard de l’étude, l’objectif est maintenant d’amplifier les projets pionniers et d’accompagner de nouveaux porteurs dans une dynamique collective.

Jeremy Bidon

Avec l’appui du groupement d’experts de l’hydrogène, SEIYA, Alca-Torda et Element Energy, la Région, BDI et l’ADEME ont étudié les potentiels bretons de production et d’usage de l’hydrogène « vert » sur le territoire à horizon 2050. L’objectif était d’identifier à la fois les priorités en matière d’infrastructures et de projets et de cartographier les acteurs de la filière. Après 5 mois de travaux, l’enquête a été restituée.

“En Europe, la Bretagne est l’une des rares régions déjà positionnée, en mesure de bâtir une véritable filière, Nous avons les cartes en main pour produire, transformer, stocker et distribuer de l’hydrogène, à partir d’énergies propres comme l’éolien”. André Crocq, Conseiller régional délégué à la transition énergétique. 

Déjà 190 acteurs sur le territoire

A Vannes, Saint-Malo, Redon, La Roche-aux-fées (35), … Un peu partout en Bretagne, les premières expériences portent sur la conversion de véhicules routiers avec Morbihan Energies, le développement de navires du futur avec energy Observer, la mise en place de stations de production et de desserte d’hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables, la recherche industrielle autour de composants nouvelle génération… Ces projets permettront de nourrir une feuille de route bretonne, plan d’actions multi-partenariales entre acteurs publics et privés qui sera lancé courant 2020 pour développer l’hydrogène renouvelable.

 

L’hydrogène, qu’est-ce que c’est ?

Comme l’électricité, l’H² est un vecteur énergétique produit à partir d’une autre ressource. Jusqu’ici, l’hydrogène « gris », peu coûteux mais contesté car polluant, provenait essentiellement du pétrole et du gaz naturel. Demain, l’hydrogène « vert » pourra être obtenu, via électrolyse, à partir d’énergies renouvelables, éolien, photovoltaïque ou biogaz. Reste à massifier la production et la distribution pour arriver, in fine, à réduire les coûts, encore élevés. Non polluant et sans délai de charge, l’hydrogène décarboné présente de nombreux atouts : il peut être stocké et s’adapter à tout type de transport, du chariot élévateur au navire nouvelle génération, les piles à combustible étant de toutes tailles et modulables.

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