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Loïg Chesnais-Girard et Muriel Pénicaud signent le Pacte régional d’investissement dans les compétences

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Franck Bétermin

La Ministre du travail, le président de la Région Bretagne et la Préfète de Région se sont rencontrés lundi 8 avril à l’occasion de la signature de ce pacte qui permettra d’accompagner un million de demandeurs d’emploi et un million de jeunes peu qualifiés et éloignés du marché du travail dans les quatre ans à venir.

Ce Pacte régional d’investissement dans les compétences (PRIC) s’inscrit dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences 2019-2022, voulu par l’État et doté de 15 milliards d’€. Il s’inscrit dans le cadre du contrat d’action publique signé le 8 février à Rennes avec le Premier ministre Edouard Philippe. Objectif : réduire durablement le chômage. En Bretagne, ce pacte représente plus de 216 M€ d’investissement pour l’Etat sur la période 2019/2022, tandis que la Région, compétente en matière de formation professionnelle, consacrera, sur cette même période, plus de 356 M€ à la formation des personnes en recherche d’emploi. En tout, ce sont 572 M€ qui seront investis en Bretagne sur quatre ans.

91 000 entrées en formation prévues d’ici 2022

Ce pacte, qui vise les demandeurs d’emploi les moins qualifiés et de longue durée ainsi que les jeunes qui ne sont ni en étude, ni en emploi, ni en formation, ambitionne d’améliorer l’insertion dans l’emploi de ces publics dits “fragiles”. Pour cela, plusieurs moyens sont mis en place : des parcours innovants et sur mesure répondant aux besoins de recrutement et l’implication des territoires et des entreprises dans les processus de recrutement et de formation. 

Le Pacte en Bretagne

Co-construit avec l’ensemble des partenaires, le pacte breton associe l’ensemble des acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation en s’appuyant sur les Commissions territoriales emploi formation (CTEF). En Bretagne, il existe un bon niveau de formation et une certaine dynamique du marché de l’emploi, l’une des conséquences étant que les personnes non qualifiées se retrouvent d’autant plus à la marge. On note également une augmentation de la demande d’emploi de très longue durée, notamment chez les femmes, les personnes en situation de handicap et les habitants des zones rurales.

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