Le recours aux énergies renouvelables

Crédit photo : Thomas Crabot

S’engager à prendre part à la transition énergétique dans les 115 lycées dont elle a la charge, c’est aussi produire et utiliser davantage les énergies renouvelables.

Les toits des bâtiments des lycées offrent un potentiel de production d’énergie non négligeable. A ce jour, 25 installations photovoltaïques sont opérationnelles. Notre volonté est de couvrir l’ensemble des surfaces des toitures potentielles de panneaux solaires pour diminuer les factures d’électricité des lycées et également bénéficier de recettes de production.
Moins visibles mais tout aussi efficace sur le plan énergétique, nous intensifions le raccordement des lycées aux réseaux de chaleur urbains (RCU). Si actuellement, 13 établissements (certains lycées à Rennes, Brest ou Loudéac) sont déjà chauffés via ces réseaux gérés par des villes ou des agglomérations. L’objectif du Plan est de raccorder 35 sites en 2050.
Autre priorité, le raccordement de 35 lycées bretons à des chaufferies à granulés bois d’ici 2050, contre deux actuellement.
Pour atteindre les objectifs d’énergie renouvelable dans les lycées, l’achat d’électricité verte auprès des producteurs est également privilégiée. Actuellement 8 lycées publics sont alimentés en électricité verte ou renouvelable et son nombre ira croissant.

L’internat nouvelle génération

Le lycée de Brocéliande à Guer bénéficie d’un nouvel internat, exemplaire en matière d’écoconstruction. Le bâtiment a été construit dans une structure béton/bois, avec un bardage en châtaignier pour les façades extérieures, une isolation renforcée (laine de verre et laine de bois) et une toiture végétalisée. Il est aussi doté d’un système de ventilation double-flux avec récupération d’énergie sur l’air extrait et d’une chaufferie bois qui alimente un réseau de chaleur entièrement refait.

Le lycée Simone Veil de Liffré

Le Lycée Simone Veil de Liffré ouvrira ses portes à la rentrée 2020 et accueillera 1200 élèves, ce projet est exemplaire en matière d’écoconstruction. Les 9 bâtiments privilégient, sur un terrain de 46 000 m2, les dispositions passives pour garantir un usage à moindre frais énergétique aussi bien pour le chauffage, l’éclairage que pour l’aération.